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Arthur Wontner : Sherlock Holmes ||| Lyn Harding : Professeur Moriarty ||| Leslie Perrins : John Douglas ||| Jane Carr : Ettie Douglas ||| Ian Fleming : Docteur Watson ||| Charles Mortimer : Inspecteur Lestrade ||| Minnie Rayner : Mrs Hudson ||| Michael Shepley : Cecil Barker ||| Ben Welden : Ted Balding ||| Roy Emerton : Boss McGinty ||| Conway Dixon : Ames ||| Wilfrid Caithness : Colonel Sebastian Moran ||| Edmund D'Alby : Capitaine Marvin ||| Ernest Lynds : Jacob Shafter |
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Le triomphe de Sherlock Holmes |
Retour à Sherlock Holmes |
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Le triomphe de Sherlock Holmes |
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Holmes, qui a mis un terme à sa carrière de détective et s’est retiré à Sussex où il se consacre à ses ruches, reprend du service lorsque le corps de John Douglas est retrouvé dans son château, le visage emporté par le coup de fusil qui l’a tué. L’examen de la scène de crime le conduit à relever quelques indices troublants : une bougie qui s’est consommée trop vite ; une alliance qui a disparu du doigt de la victime ; un haltère introuvable… L’interrogatoire de la veuve est des plus instructif : elle dévoile la véritable identité de John Douglas et le rôle qu’il a joué dans le démantèlement des Scowrers d’un gang de tueurs aux USA, alors qu’il travaillait pour l’agence Pinkerton. Son assassinat serait-il une vengeance de quelque membre de ce gang ? C’est l’hypothèse que retiennent l’inspecteur Lestrade et le docteur Watson, mais Holmes subodore une affaire beaucoup plus compliquée ainsi que la présence malfaisante du professeur Moriarty. |
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Quelques mots sur |
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Inspiré du roman « La Vallée de la peur », ce quatrième métrage des Sherlock Holmes de la série des Arthur Wontner, souffre du même défaut que les précédents, défaut inhérent au début du parlant : les « images » sont englouties sous le flot continu de paroles. Ainsi, le spectateur esbaudi écoute l’aussi brillant qu’interminable exposé au cours duquel Sherlock Holmes déduit de la différence de précision du rasage du Docteur Watson que, depuis peu, celui-ci a redisposé miroir et lampe. A ce laisser-aller verbeux, il convient d’ajouter la quasi-fixité des plans que seuls quelques cuts ou timides mouvements latéraux de la caméra rythment. La longue séquence où Sherlock Holmes examine minutieusement la scène de crime l’illustre parfaitement. Mais alors, rien ne serait bon dans ce métrage, il y aurait tout à jeter ? Non, car en deçà de ses faiblesses, indissociables de l’enfance du parlant, se dresse une silhouette convaincante d’Arthur Wontner. Et d'autre part, la structure narrative de ce film, qui s’articule autour d’un long flashback (1), ne manque pas d’originalité. Quant au rebondissement final, qui aurait pu constituer le pigment du métrage, d’aucuns regretteront que le cinéaste l’ait aussi promptement traité, obnubilé qu’il devait être par la nécessité de conclure le film sur la neutralisation du professeur Moriarty. Ainsi, ce personnage ne se révèle pas seulement inutile au déroulement de l’intrigue, il ruine le dénouement. 1- Les événements narrés dans ce flashback s’inspireraient de l’infiltration du détective de l’agence Pinkerton, James McParland, au sein des Molly Maguires en 1870. Cette opération a abouti à la pendaison de vingt hommes soupçonnés d’appartenir à cette « organisation », à la destruction du syndicalisme minier et à la criminalisation des mineurs https://fr.wikipedia.org/wiki/Molly_Maguires |
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