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Arthur Wontner : Sherlock Holmes ||| Ian Hunter : Docteur Watson ||| Isla Bevan : Mary Morstan ||| Graham Soutten : Jonathan Small ||| Miles Malleson : Thaddeus Sholto ||| Herbert Lomas : Major John Sholto ||| Gilbert Davis : Inspexteur Atherly Jones ||| Margaret Yarde : Mrs Smith ||| Roy Emerton : l'homme tatoué ||| Charles Farrell : le client à la fête foraine ||| Clare Greet : Mrs Hudson ||| Moore Marriott : Mordecai Smith ||| Edgar Norfolk : Capitaine Morstan ||| Kynaston Reeves : Bartholomew Sholto ||| Ernest Sefton : Barrett ||| Togo : le tongien |
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Le Signe des Quatre |
Retour à Sherlock Holmes |
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Le Signe des Quatre |
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Jonathan Small, prisonnier à perpétuité sur les îles Andaman, passe un accord avec le major Sholto et le capitaine Morstan, les deux officiers qui commandent le bagne. Il leur indique l’emplacement d'un trésor caché par un Rajah, dans une ancienne forteresse indienne, en échange de sa liberté et d’une part du butin. Mais lorsque Sholto et Morstan trouvent le trésor, les deux hommes se disputent. Sholto tue son complice et retourne en Angleterre en oubliant la promesse qu’il avait faite à Small. Des années plus tard, Sholto, qui vit à Londres, apprend par la presse que Small s’est évadé. Convaincu que celui-ci va se venger de sa trahison, il révèle son passé à ses deux fils Bartholomew et Theodore et les conjure de réparer sa forfaiture en donnant à Marie, la fille de Morstan, la part du trésor qui revenait à son père. Mais Sholto meurt avant d’avoir divulgué où ce trésor est caché. Small, qui s’est évadé en compagnie de deux complices, un détenu intégralement tatoué et un indigène nommé Tonga, cambriole le magasin de fleurs de Miss Morstan et ce même jour, Théodore lui fixe un rendez-vous. Effrayée par ces événements, dont elle ne sait rien, Marie se tourne vers Sherlock Holmes… |
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Quelques mots sur |
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Sherlock Holmes et le docteur Watson acceptent d’accompagner Marie Morstan au mystérieux rendez-vous qui lui a été fixé. Theodore, qu’ils ont rejoint, les conduit auprès de son frère Bartholomew. Mais il est trop tard, les bijoux ont disparu et Bartholomew a été assassiné. Commence alors un climax verbal où les images se mettent au service du long discours du brillant détective. Il considère la fenêtre ; examine la fléchette rivée dans le cou de la victime ; étudie des traces de pas ; grimpe au grenier… et au rythme de ces observations, il enfile les déductions y compris les plus extravagantes, celles que lui enseigne une corde. Fort des connaissances qu’il a rassemblées en collectant des indices épars, il peut se travestir et s’immerger dans les milieux interlopes. Heureusement, à ce long tunnel verbeux, qui ne dure pas moins d’une dizaine de minutes, répond en écho le long moment d’action pur qui conclut le métrage (1). Marie Morstan ayant été kidnappée par Small et ses complices (2), Sherlock Holmes et Watson se lancent à leur poursuite en bateau sur la Tamise. Et cette cavalcade se termine au mieux dans un entrepôt où des coups de feu et des coups de poing sont échangés Si ce métrage est de peu d’intérêt tant le spectateur n’est à aucun moment surpris par un rebondissement inattendu ou happé par un suspense même léger, il a au moins su établir un juste équilibre entre verbiage et action. 1- En fait, le métrage se referme sur un baiser, celui qu’échangent Marie et le docteur Watson. 2- Notons que ces trois lascars malfaisants sont physiquement affublés de quelques défauts. |
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