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Arthur Wontner : Sherlock Holmes ||| Ian Fleming : Docteur Watson ||| Minnie Rayner : Mrs Hudson ||| Leslie Perrins : Ronald Adair ||| Jane Welsh : Kathleen Adair ||| Norman McKinnel : Professeur Moriarty ||| William Fazan : Thomas Fisher ||| Sidney King : Tony Rutherford ||| Philip Hewland : Inspecteur Lestrade ||| Gordon Begg : Marston ||| Louis Goodrich : Colonel Sebastian Moran ||| Harry Terry : no 16 ||| Charles Paton : J.J. Godfrey |
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Le Cardinal endormi |
Retour à Sherlock Holmes |
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Le Cardinal endormi |
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Ronald Adair, jeune diplomate, est un joueur invétéré qui gagne bien plus souvent qu’il ne perd. Inquiétée par tant de chance, sa sœur, Kathleen, demande conseil au docteur Watson. De son côté, Holmes s’intéresse à un étrange vol qui a eu lieu à la Bank of England et où un gardien a été tué. Les gangsters n’ont rien dérobé, mais ont abandonné un morceau de papier brun. Holmes est convaincu que derrière cet étonnant forfait se cache le professeur Robert Moriarty. Cette affirmation est accueillie avec scepticisme et raillerie aussi bien par Watson que par l’inspecteur Lestrade. Pour eux, il ne fait aucun doute que ce professeur Robert Moriarty n’existe pas. Pendant ce temps, Ronald Adair se rend à une invitation qu’un collège allemand… Mais il est kidnappé et conduit dans une pièce obscure où seul le portrait d’un cardinal est éclairé. Et de ce portrait s’échappe une voix qui le menace de révéler qu’il triche au jeu s’il refuse de convoyer jusqu’en France, dans la valise diplomatique, un bagage. Pris de remords Ronald Adair décidé de dénoncer le chantage auquel il est soumis. Mais il n’a pas le temps de rédiger sa confession. Il est abattu d’une balle dans la tête. Y’aurait-il un rapport entre cette étrange demande et l’étrange hold-up de la banque ? Faut-il rapprocher ce braquage de celui qui a eu lieu dernièrement en Allemagne ? Holmes parviendra-t-il à démêler l’écheveau et à confondre Moriarty ? |
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Quelques mots sur |
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Pour ce The Sleeping Cardinal, dont le scénario s’inspire des deux nouvelles « La Maison vide » et « Le Dernier Problème », Holmes revêt le visage anguleux d’Arthur Wontner. En 1929, au terme d’une multitude de métrages muets provenant des quatre coins de la planète, le locataire du 221B Baker St accédait à la parole, deux ans plus tard, fort de ce nouvel attribut, il s’installe dans un cadre quasi fixe où les protagonistes défilent. De-ci de-là la caméra, comme craintive, ébauche un mouvement la plupart du temps latéral et laisse le soin au cut d’insuffler un semblant de mouvement. Exit les inserts d’extérieurs du temps du cinéma muet qui aéraient agréablement les exploits du détective. Installé dans un fauteuil, souvent en robe de chambre et pantoufles, la pipe à la bouche, il conjecture et analyse, il déduit et conclut. Le cinéma est devenu parlant, il en a oublié les « images ». Pour autant ce premier métrage d’Arthur Wontner dans le rôle de Sherlock Holmes n’est pas le plus ridiculement verbeux. La structure scénaristique est telle que les paroles du détective participent de l’action, font avancer l’intrigue, dévoilent ce que le spectateur ignore encore. Ce ne sera pas le cas dans quelques autres métrages où les discours de Holmes ne reprendront que ce que le regardeur a vu précédemment. |
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