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Nicholas Rowe : Sherlock Holmes ||| Alan Cox : John Watson ||| Sophie Ward : Elizabeth Hardy ||| Anthony Higgins : James Moriarty alias le professeur Rathi / Ihtar ||| Vivienne Chandler : Mme Holmes ||| Susan Fleetwood : Mme Dribb ||| Freddie Jones : Chester Cragwitch ||| Nigel Stock : Rupert Waxflatter ||| Roger Ashton-Griffiths : l'inspecteur Lestrade ||| Earl Rhodes : Dudley ||| Brian Oulton : Maître Snelgrove ||| Patrick Newell : Bentley Bobster ||| Donald Eccles : le révérend Duncan Nesbitt ||| Matthew Ryan : un ami de Dudley ||| Matthew Blakstad : un ami de Dudley ||| Jonathan Lacey : un ami de Dudley ||| Walter Sparrow : Ethan Engel ||| Nadim Sawalha : le propriétaire de la taverne égyptienne ||| Michael Hordern : Watson vieux |
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Le Secret de la pyramide |
Retour à Sherlock Holmes |
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Le Secret de la pyramide |
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Londres, 1870. M. Bobster et le révérend Nesbitt, pris subitement de folie, se sont donné la mort. L’un s’est défenestré, l’autre s’est précipité sous les roues d’un fiacre. A l’école Brompton Academy, où il vient d’être admis, John Watson rencontre Sherlock Holmes, un jeune à l’esprit aussi vif que curieux passionné d’énigmes criminelles. Convaincu que M. Bobster et le révérend Nesbitt ne se sont pas suicidés, comme en ont conclu les autorités, Sherlock Holmes persuade Watson de le seconder dans ses investigations. Pour Holmes l’affaire prend une tournure plus intime lorsque le professeur Waxflatter, l’oncle de la jeune Elizabeth dont il est amoureux, se suicide à son tour… (1) |
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Quelques mots sur |
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Le réalisateur connait la grammaire et la syntaxe cinématographique, aucun cut, aucun effet de caméra ne se révèlent hasardeux ou maladroit, il maitrise parfaitement la cinéphilie distractive et s’empare avec élégance d’éléments divers issus des incontournables de cette veine filmique. Il manie avec brio une voix off qui rend palpable le décalage entre le temps de la narration et celui des événements. Il flirte gracieusement avec le fantastique, sans jamais quitter le rationnel lors des scènes où ses personnages sont la proie d’hallucinations. Il noie les décors sous d’épais rideaux de toiles d’araignées ajoutant ainsi au mystère bon enfant une dose de frissons. Il s’installe dans un univers pré holmésien ébauchant l’ambiance qui éclora lorsque Poudlard ouvrira ses grilles. Mariant l’égyptologie aux séquences inspirées par « Indiana Jones Et Le Temple Maudit » (2), il pose un Holmes qui s’achemine vers sa célèbre silhouette, casquette, pipe, manteau pied-de-poule, un Holmes à la sexualité balbutiante que le malheur brisera. Ce métrage, de par son rythme et sa légèreté, son intrigue et sa coloration, aurait dû marquer de son empreinte la longue lignée des films récréatifs, pourtant il a quasi disparu des mémoires, emporté peut-être par la déferlante Harry Potter (3). 1- Synopsis complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Secret_de_la_pyramide 2- http://www.rayonpolar.com/Films/cineaste_affiche.php?num=9&numero=2 3- Chacun remarquera la similitude dans la distribution des personnages. Au trio Sherlock Holmes- John Watson- Elizabeth Hardy correspond l’autre trio Harry Potter-Ron-Hermione Granger |
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