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| Peter Cushing : Sherlock Holmes ||| André Morell : le docteur Watson ||| Christopher Lee : Sir Henry Baskerville ||| Marla Landi : Cecile ||| David Oxley : Sir Hugo Baskerville ||| Francis De Wolff : le docteur Mortimer ||| Miles Malleson : Bishop ||| Ewen Solon : Stapleton ||| John Le Mesurier : Barrymore ||| Helen Goss : Mme Barrymore ||| Sam Kydd : Perkins ||| Michael Hawkins : Lord Caphill ||| Judi Moyens : la bonne ||| Michael Mulcaster : le prisonnier ||| David Birks : le serviteur |
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Le Chien des Baskerville |
 Retour à Sherlock Holmes |
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Le Chien des Baskerville |
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| En l'an 1790, Sir Hugo Baskerville, un aristocrate aussi débauché que cruel, poignarda la jeune paysanne qui tentait de lui fuir. Il est aussitôt attaqué et tué par un chien, chien surgi des enfers précise la légende. Quelques décennies plus tard, Sir Charles Baskerville, alors qu’il traverse la lande, aurait été victime d’un accident cardiaque qui lui coute la vie. Cet infarctus aurait-il été causé par l’apparition du chien des Baskerville ? Sir Henry, le neveu et unique héritier du défunt, de retour de Johannesburg, décide de s’installer dans le domaine familial. Le docteur Mortimer, un ami de Sir Henry, se tourne vers Sherlock Holmes afin qu’il élucide les circonstances de la mort de Sir Charles et qu’il protège le dernier des Baskerville |
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Quelques mots sur |
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| La Hammer : un bestiaire de monstres, Frankenstein, Dracula, Momie, Dr Jekyll et Mr Hyde ; des décors gothiques qu’enveloppe un brouillard étale ; des cieux rougeâtres, des recoins d’où émanent des lueurs verdâtres ; des extérieurs qui s’emboitent à merveille aux scènes de studio ; des musiques stridentes qui soulignent l’atmosphère angoissante. La Hammer : l’inventif et découvreur Terence Fisher (1) ; Peter Cushing et Christopher Lee, chasseur de vampire et sanguinolent Dracula… La Hammer (2) c’est un style unique, une signature inimitable, une poésie de série B, c’est de l’érotisme suintant la sauvagerie. 1790, Sir Hugo Baskerville donne une fête dans son château. L’alcool coule à flot et l’un des convives passe à travers la fenêtre… A l’étage, une jeune paysanne est retenue dans une chambre… Sir Hugo accepte de céder sa proie à la bande de soudards… Mais la belle est parvenue à fuir… la colère submerge Sir Hugo et il lance sa meute de chiens à ses trousses… la malheureuse s’est réfugiée dans des ruines, elle se dissimule derrière un pilier (3)… Sir Hugo s’avance… il saisit la fille, la bascule sur une dalle et la poignarde… la terreur déforme son visage… un hurlement déchire la bande-son… La tonalité est posée dans ce flash-back inaugural qui illustre la légende des Baskerville que lit le docteur Mortimer. Nous sommes au 221B Baker Street et le film peut commencer. La première adaptation en couleur du roman éponyme de Sir Arthur Conan Doyle portera le sceau des décolletés généreux où palpitent des poitrines en proie à la peur ou la colère vengeresse. Les dagues recourbées signifieront à merveille la symbiose entre sexe et violence, folie et perversion. Quant aux gros plans sur les visages transpirants d’effroi ou aux traits convulsés par la démence, ils se juxtaposeront au Bien ou au Mal sans que l’on puisse les distinguer. 1- Quelques années plus tard, le réalisateur Terence Fisher dirigea une nouvelle aventure du détective, cette fois-ci interprété par Christopher Lee, dans « Sherlock Holmes et le collier de la mort » (1962). Quant à Peter Cushing, il reprendra son personnage en 1968 dans une série télévisée britannique Sherlock Holmes débutée en 1964-1965, ainsi qu'en 1984 dans le téléfilm « Les Masques de la mort ». Wikipédia. 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Hammer_Film_Productions 3- Les décors gothiques du « Cauchemar de Dracula ». |
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