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Basil Rathbone : Sherlock Holmes ||| Nigel Bruce : Dr Watson ||| Gerald Hamer : Alistair Ramson ||| Paul Cavanagh : Lord William Penrose ||| Arthur Hohl : Emile Journet ||| Miles Mander : Judge Brisson ||| Kay Harding : Marie Journet |
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La Griffe sanglante ou Sherlock Holmes et la Griffe sanglante |
Retour à Sherlock Holmes |
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La Griffe sanglante ou Sherlock Holmes et la Griffe sanglante |
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Dans les marais qui bordent La Morte Rouge, près de Québec, un fantôme meurtrier aurait élu domicile. C’est du moins ce que narre une légende locale…Et lorsqu’une nuit les cloches se mettent à résonner et que le prêtre découvre accroché à la corde le corps de Lady Lillian Penrose le coupable est tout désigné. Prévenu en urgence, Lord William Penrose quitte la réunion de la Société royale du Canada sur l'occultisme qu’il animait à Québec… Quelque temps plus tard, Holmes reçoit une lettre signée Lady Penrose où celle-ci quémande sa protection. S’il est trop tard pour protéger Lady Penrose, il n’est pas trop tard pour démasquer son meurtrier. Prestement Holmes découvre que Lady Penrose n’était autre que Lillian Gentry, une actrice anglaise disparue des années plus tôt. Un peu plus tard, il apprend les raisons de cette disparition : Lady Penrose avait été témoin du meurtre par l'acteur Alistair Ramson d'un autre membre de leur compagnie. Pour Holmes le doute n’est pas permis : le fantôme meurtrier et Alistair Ramson ne font qu’un… il ne lui reste plus qu’à le trouver… |
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Quelques mots sur |
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Sur un scénario original, confectionné par Bertram Millhauser et le réalisateur Roy William Neill, ce neuvième épisode du cycle préfère creuser la veine de l’atmosphère fantastique plutôt que de s’enfermer dans la contemporanéité. Dès l’ouverture le climat est posé : au cœur d’un brouillard épais se dresse la silhouette d’une église (1). Scène inaugurale, exhumée des cartons de l’Universal, du temps où le studio s’adonnait aux créatures maléfiques (2). Et de monstre il est justement question tout au long de l’intrigue, de monstre luminescent qui rôde dans les marais, tel le chien des Baskerville qui sert de source d’inspiration et qui est évoqué dans les conversations (3). Le fumet fantastique ne se cantonne pas uniquement au brouillard et à la bête malfaisante, aux tavernes gorgées de soiffards ou à la mise en scène qui entoure les crimes, il s’étend jusqu’au discours et croyance de quelques protagonistes. Ainsi le spectateur assiste-t-il à un échange entre le détective, tenant de la rationalité, et un adepte de l’occultisme, lors d’une conférence des plus sérieuses. Et comme en échos à cette controverse, c’est d'outre-tombe que Sherlock Holmes est engagé par la première victime, épouse de ce même défenseur des sciences occultes ! Au final, cette nouvelle aventure du détective le plus affuté de la création offre un spectacle bien plus plaisant à suivre que certains épisodes précédents. 1- Notons la présence au générique (effets spéciaux) de John P. Fulton qui œuvra précédemment sur « Frankenstein », « La momie », « L’homme invisible », « La fiancée de Frankenstein » et se distinguera de nouveau sur « Vertigo », « Fenêtre sur cour » et « Dix commandements » https://fr.wikipedia.org/wiki/John_P._Fulton 2- • Dracula de Tod Browning et Frankenstein de James Whale (1931) • La Momie (The Mummy) de Karl Freund (1932) • L'Homme invisible (The Invisible Man) de James Whale (1933) • La Fiancée de Frankenstein (Bride of Frankenstein) de James Whale et Le Monstre de Londres (Werewolf of London) de Stuart Walker (1935) • La Fille de Dracula (Dracula's Daughter) de Lambert Hillyer (1936) • Le Fils de Frankenstein (Son of Frankenstein) de Rowland V. Lee (1939) • voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_films_produits_par_Universal_Pictures 3- Est aussi évoqué le Vampire du Sussex |
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