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Basil Rathbone : Sherlock Holmes ||| Nigel Bruce : Dr Watson ||| Marjorie Lord : Nancy Partridge ||| Henry Daniell : William Easter ||| George Zucco : Richard Stanley, alias Heinrich Hinkle ||| John Archer : Peter Merriam ||| Edmund MacDonald : Lieutenant Grogan ||| Gavin Muir : Bart Lang ||| Margaret Seddon (non créditée) : Mlle Pringle |
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Sherlock Holmes à Washington |
Retour à Sherlock Holmes |
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Sherlock Holmes à Washington |
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Grayson, un agent secret britannique, porteur d'un document sensible, a disparu alors qu’il avait pris place dans le train qui relie New York et Washington. Les autorités font appel à Sherlock Holmes… En compagnie de son fidèle assistant, le docteur Watson, il s’envole immédiatement pour la capitale fédérale des Etats-Unis. A peine les deux hommes sont-ils installés dans leur hôtel qu’ils reçoivent une malle contenant le cadavre de l'agent disparu ! Il n’en faut pas plus à Sherlock Holmes pour en déduire que Grayson se sentant menacé a confié, à son insu, le document à l’un des voyageurs |
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Quelques mots sur |
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La formule est maintenant bien rodée. • L’action se déroule durant la Seconde Guerre mondiale • Sherlock Holmes, aux prises avec un réseau d’agent du III Reich, fait preuve d’une agilité renversante quant à ses déductions souvent abracadabrantesques • Le docteur Watson, qui s’enfonce un peu plus dans le rôle du faire-valoir, les yeux éberlués aligne quelques pitreries parfois lourdaudes • L’intrigue, exempte de tout rebondissement, se déploie linéairement sur un rythme qui doit permettre au métrage de ne pas dépasser les 60 minutes. • Un discours patriotique ponctue le dénouement, discours qu’il convient bien sûr de replacer dans le contexte. Au final, le spectateur ne retiendra peut-être de cet opus que le traitement particulièrement réussi du MacGuffin. Grayson, se devinant pisté par des agents à la solde des nazis, dissimule le microfilm qu’il doit remettre à ses homologues américains dans une pochette d’allumettes puis il la glisse dans le sac à main de Nancy. Le dirigeant du réseau allemand George Stanley, qui a kidnappé puis assassiné Grayson, n’ignore pas seulement où celui-ci a dissimulé les documents dont il tente de s’emparer, il ignore aussi que ceux-ci ont la forme d’un microfilm… Et la pochette d’allumettes passe des mains de Nancy à celles de son fiancé… il la pose sur un plateau… Nancy la récupère… S’imaginant que la jeune femme sait où Grayson a caché les documents, George Stanley expédie ses sbires kidnapper la jeune femme. Et la pochette d’allumettes passe du sac à main de Nancy aux mains de George Stanley… Sherlock Holmes venu au secours de Nancy est à son tour capturé par ce nuisible. Et la pochette d’allumettes passe des mains de Stanley aux mains du détective… qui, ayant tout compris bien avant son départ de Londres, lance malicieusement : « celui qui détient le microfilm l’ignore » |
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