|
|
|
Basil Rathbone : Sherlock Holmes ||| Nigel Bruce : Docteur Watson ||| Ida Lupino : Ann Brandon ||| George Zucco : Professeur Moriarty ||| Alan Marshal : Jerrold Hunter ||| Terry Kilburn : Billy ||| Henry Stephenson : Sir Ronald Ramsgate ||| Holmes Herbert : Justice ||| Mary Forbes : Lady Conyngham ||| E.E. Clive : Inspecteur Bristol ||| Mary Gordon : Mrs Hudson ||| George Regas : Matteo ||| Arthur Hohl : Bassick ||| May Beatty : Mrs Jameson ||| Leonard Mudie : Barrows |
889 lectures |
|||||||
Les Aventures de Sherlock Holmes |
Retour à Sherlock Holmes |
|||||||
Les Aventures de Sherlock Holmes |
||||||||
Au sortir du procès qui l’a acquitté, le professeur Moriarty annonce à Holmes que son prochain méfait sera particulièrement spectaculaire. Le diabolique professeur met aussitôt sa menace à exécution. Il expédie anonymement un dessin sibyllin au frère d’Ann Brandon qui lui annonce sa mort prochaine. Lorsque le jeune homme est tué, il adresse le même message à Ann. Holmes, obnubilé par cette étrange affaire, ne soupçonne pas qu’il s’agit d’une macabre diversion derrière laquelle se dissimule le véritable projet de Moriarty : s’emparer des joyaux de la couronne… |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
Après le succès du « Chien des Baskerville », les studios produisent sans tarder ce métrage qui, à la différence du précédent, n’adapte aucun d’un texte canon d’Arthur Conan Doyle mais s’inspire de la pièce « Sherlock Holmes », écrite en 1899 par William Gillette (1). Le métrage s’ouvre par une séquence semblable à celle qui inaugurait le « Sherlock Holmes » de 1932, avec Clive Brook dans le rôle phare (2) : Le procès du professeur Moriarty touche à sa fin, mais alors qu’il était condamné à la pendaison dans le film antécédent, il est dans celui-ci acquitté. Holmes est vaincu, Moriarty triomphe ! Et l’ensemble de l’intrigue illustre la suprématie de Moriarty. Le professeur n’ignore rien des manies et des préoccupations d’Holmes, il sait son orgueil, son goût pour les énigmes, les défis intellectuels, alors il lui expédie, par des voies détournées, un dessin sibyllin. Aussitôt le détective devient la marionnette du professeur, il se focalise sur l’inessentiel, laissant ainsi à Moriarty toute latitude… mais il est vrai que le simulacre qu’imagine l’ignoble personnage n’exclut pas le crime. Certes le dénouement sera conforme à la morale, Moriarty sera précipité du haut d’une tour de Londres qu’un dense brouillard enveloppe de crédibilité, mais Holmes aura la plus grande peine à se dégager des rets que le professeur tisse diaboliquement, toile d’araignée qu’illustre l’ombre de la rambarde de l’escalier que gravit Holmes lorsqu’il se lance à sa poursuite. 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Gillette 2- http://www.rayonpolar.com/Films/cineaste_affiche.php?num=74&numero=42 |
|