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Basil Rathbone : Sherlock Holmes ||| Nigel Bruce : Docteur Watson ||| Richard Greene : Sir Henry Baskerville ||| Wendy Barrie : Beryl Stapleton ||| Lionel Atwill : Dr. James Mortimer ||| John Carradine : Barryman ||| Barlowe Borland : M. Frankland ||| Beryl Mercer : Jenifer Mortimer ||| Morton Lowry : Jack Stapleton ||| Eily Malyon : Mme Barryman ||| E. E. Clive : John Clayton, chauffeur de taxi ||| Ralph Forbes : Sir Hugo Baskerville ||| Lionel Pape : Le Coroner ||| Nigel De Brulier: Le Détenu ||| Mary Gordon : Mrs Hudson ||| Ian Maclaren : Sir Charles Baskerville ||| Leonard Carey (non crédité) : Serviteur de Sir Hugo |
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Le Chien des Baskerville |
Retour à Sherlock Holmes |
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Le Chien des Baskerville |
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Sir Charles Baskerville a succombé à une attaque cardiaque au cours d’une promenade dans la lande du Devonshire. Aurait-il eu peur du chien des Baskerville ? Jugeant étranges les circonstances de la mort de son ami, le docteur Mortimer rend visite à Sherlock Holmes. Il lui narre la légende vieille de plusieurs siècles qui court sur la famille Baskerville. En 1742, Hugo Baskerville aurait été égorgé par un chien alors qu’il pourchassait une jeune paysanne. Ce chien rôderait toujours dans la lande à la recherche des descendants des Baskerville. Or, Sir Henry, l’héritier de Sir Charles arrive du Canada et projette de séjourner dans le domaine familial. Prétextant une importante affaire à régler, Holmes confie à Watson la lourde tâche de veiller sur Sir Henry… |
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Quelques mots sur |
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Cette adaptation du roman de Sir Arthur Conan Doyle est considérée par bon nombre d’holmésiens comme l’une des meilleures, malgré le fait qu’elle prenne beaucoup de liberté par rapport au texte. Usant et abusant du brouillard, qui occulte les décors faméliques, les rehausse et les pare d’une note de mystère, le métrage emprunte les sentiers de la romance en braquant son attention sur l’amour quasi spontané qui éclot entre Henry Baskerville et Beryl Stapleton. Ainsi, des baisers aussi fougueux que pudiques envahissent l’écran pendant que la bande-son résonne de mots doux. Sherlock Holmes ayant confié à Watson le soin de se rendre dans le Devonshire, le spectateur devra patienter une cinquantaine de minutes avant que le célèbre détective ne refasse son apparition et que le film bifurque, délaisse la romance au profit de l’intrigue criminelle. Malheureusement, le temps est compté et l’infâme personnage qui se dissimule derrière l’horrible chien affamé est littéralement démasqué en un tour de main. Ce surprenant équilibre entre romance et enquête policière puise sa source dans le peu de crédit qu’accordait la 20th Century Fox au personnage de Holmes et qu’illustre parfaitement la distribution : Richard Greene, premier rôle ; Rathbone, deuxième rôle ; Wendy Barrie, troisième rôle ; Nigel Bruce, quatrième rôle (1). Manque de flair de la part du studio ? Quoi qu'il en soit, elle inaugure la longue série des Basil Rathbone dans le rôle de Sherlock Holmes et Nigel Bruce dans celui du Docteur Watson. Si ce métrage brosse le portrait qui collera longtemps au personnage de Sherlock Holmes, il esquisse simultanément celui du docteur Watson : bon vivant, gaffeur, débonnaire, toujours dépassé par les événements, limite benêt ; en résumé strict faire-valoir du prince de l’observation, de la déduction, de la froide logique 1- Voir l’affiche du film |
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