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| Arthur Wontner : Sherlock Holmes ||| Ian Fleming : Docteur Watson ||| Lyn Harding : Professeur Moriarty ||| John Turnbull : Inspecteur Lestrade ||| Robert Horton : Colonel Ross ||| Lawrence Grossmith : Sir Henry Baskerville ||| Judy Gunn : Diana Baskerville ||| Arthur Macrae : Jack Trevor ||| Arthur Goullet : Colonel Sebastian Moran ||| Martin Walker : James Straker ||| Eve Gray : Mrs. Mary Straker ||| Gilbert Davis : Miles Stanford ||| Minnie Rayner : Mrs Hudson ||| D. J. Williams : Silas Brown ||| Ralph Truman : Bert Prince ||| Ronald Shiner : Simpson / le jockey ||| |
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Sherlock Holmes contre Moriarty |
 Retour à Sherlock Holmes |
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Sherlock Holmes contre Moriarty |
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| Un bookmaker, proche de la faillite, qui a parié une forte somme dans une course hippique à venir, s’adresse à Moriarty afin qu’il « empêche » Silver Blaze, le favori, de la remporter. Quelques jours avant la course, le garçon d’écurie qui s’occupe de Silver Blaze est retrouvé mort empoisonné alors que le cheval et son entraineur ont disparu. Holmes et Watson qui ont pris quelques jours de vacances à l’invitation du maitre du domaine de Baskerville se joignent à l’enquête conduite par Lestrade. L’entraineur est retrouvé mort au milieu des landes, un scalpel non loin de lui. Le pur sang sera retrouvé dans un domaine voisin… Au terme d’un brillant raisonnement, Holmes déduit que l’entraineur aura empoisonné le palefrenier et qu’il aura conduit le cheval dans les landes. Mais alors qu’il s’apprêtait à lui sectionner les tendons, le cheval lui aura décoché un coup de sabot qui l’aura tué. Silver Blaze participe à la course, mais alors qu’il domine la course, un homme de main de Moriarty fait feu sur le jockey… Silver Blaze n’a pas remporté la course, mais Watson a réussi à localiser la tanière de Moriarty… et c’est en la surveillant que les hommes de ce dernier le kidnappent. Heureusement, au moment où Moriarty ouvre la porte de l’ascenseur dans la cage duquel il projette de précipiter Watson, dans la cabine de l’ascenseur miraculeusement réparé apparaissent Holmes, Lestrade et une poignée de policiers. |
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Quelques mots sur |
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| Avec ce cinquième et dernier métrage de la série des Arthur Wontner, un équilibre, encore imparfait, s’établit entre paroles et images. Les mouvements de caméra, restent certes peu inventifs, mais ils se déraidissent et le film s’aère de quelques inserts de plans en décors naturel ou grâce à des scènes de studio, mais hors les murs. Inspiré de la nouvelle Flamme d'Argent, les scénaristes ont introduit des personnages qui en étaient absents : Sir Henry Baskerville (Le Chien des Baskerville), le Colonel Sebastian Moran (La Maison vide) et l’incontournable Professeur Moriarty. La présence de Sir Henry Baskerville permettra aux exploitants, lors de sa sortie aux USA, en 1941, alors que quelque temps plus tôt avait été présenté « The Hound of the Baskerville » avec Basil Rathbone, de retitrer le film en « Murder at the Baskervilles ». Chacun comprend l’intérêt qu’il y avait à une telle opération. La présence du Colonel Sebastian Moran n’ajoute rien au métrage, quant à celle du Professeur Moriarty elle se révèle plus que problématique. Au cours des quatre métrages précédent, le Professeur Moriarty a été tué, appréhendé et il s’est même suicidé. Or, à chaque nouvelle aventure filmique de Holmes, tel le phénix, il renaît de ses cendres pour personnifier de nouveau le génie du mal, mal qui ne peut qu’être anéanti lors du dénouement, bienséance et morale faisant loi. Au-delà de sa propension à la résurrection, deux remarques s’imposent au sujet de ce personnage : il est souvent inutile à la cohérence de l’intrigue, voire superfétatoire ; il se fait toujours prendre la main dans le sac, comme un vulgaire truand inexpérimenté, à croire que son organisation se réduit à deux ou trois comparses. |
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