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Michael Keaton : Batman / Bruce Wayne ||| Danny DeVito : Le Pingouin / Oswald Cobblepot ||| Michelle Pfeiffer : Catwoman / Selina Kyle ||| Christopher Walken : Max Shreck ||| Michael Gough : Alfred Pennyworth ||| Michael Murphy : Le maire de Gotham City ||| Cristi Conaway : Princesse de glace ||| Andrew Bryniarski : Charles « Chip » Shreck ||| Pat Hingle : Commissaire James Gordon ||| Vincent Schiavelli : Le joueur d'orgue ||| Steve Witting : Josh ||| Jan Hooks : Jen ||| John Strong : L'avaleur de sabres ||| Rick Zumwalt : Le colosse tatoué ||| Anna Katarina : La femme au caniche ||| Gregory Scott Cummins : Le voyou acrobate ||| Erika Andersch : La lanceuse de couteaux ||| Travis McKenna : Le gros clown ||| Doug Jones : Le clown maigre ||| Branscombe Richmond : Le clown terrifiant ||| Paul Reubens : Le père du Pingouin ||| Diane Salinger : La mère du Pingouin ||| Stuart Lancaster : Le médecin ||| Cal Hoffman : L’homme heureux ||| Joan Jurige : La femme heureuse ||| Rosie O'Connor : La petite fille ||| Sean M. Whalen : Le livreur de journaux ||| Erik Oñate : Le journaliste agressif ||| Joey DePinto : Le garde du corps de Shreck ||| Henry Kingi : L’agresseur dans la ruelle ||| Joan Giammarco : La femme agressée dans la ruelle ||| Lisa Coles : La ravissante idiote admiratrice ||| Frank DiElsi et Biff Yeager : Agents de sécurité ||| Robert Gossett : Le présentateur TV ||| Adam Drescher : Un homme dans la foule ||| Steven Brill, Neal Lerner, Ashley Tillman et Elizabeth Sanders : Habitants de Gotham City ||| Robert N. Bell, Niki Botelho, Susan Rossitto, Margarita Fernandez, Denise Killpack, Felix Silla et Debbie Lee Carrington : Les pingouins empereurs |
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Batman : Le Défi |
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Batman : Le Défi |
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A Gotham City, Batman s’ennuie… mais voilà que le difforme Pingouin, que les palmipèdes ont élevé dans les entrailles du zoo, s’alliant avec le milliardaire Max Shreck, décide de se faire élire maire de la cité ! Présentant le pire Batman tente de contrecarrer les plans de l’ignoble… mais une alliée inattendue se joint au Pingouin : Selina Kyle, la secrétaire de Shreck, que ce dernier a défenestrée et qu’une armée de chats a sauvée du trépas et qui depuis s’est métamorphosée en Catwoman ! |
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Quelques mots sur |
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Confier un enfant au fil de l’eau, voilà une décision qui mérite réflexion tant elle peut être lourde de conséquences. A Gotham City, lorsque l’enfant parut, les parents furent terrassés d’effroi. Non seulement le petit être était aussi difforme que laid, mais c’était également une boule de méchanceté. Aussi, par une nuit froide et enneigée, ils jetèrent le couffin dans le cours d’eau qui traverse la cité… Malgré le télescopage d’éléments aussi divers qu’écologie, magouilles politiques, crapuleries financières, exclusion, calomnies et démagogie, l’intrigue de ce second Batman signé Tim Burton ne déploie aucune complexité et se tient à distance raisonnable de toute originalité. Certes le manichéisme, inhérent au genre super-héros, est quelque peu atténué. Si le Pingouin est le méchant de l’histoire, il en fut aussi la victime ; si Batman est le gentil, ce rôle semble lui peser et c’est sans enthousiasme qu’il part en guerre contre le Pingouin. En fait, Batman n’aspire qu’à sortir de l’ombre, qu’à tomber le masque, qu’à vivre. Quant à Catwoman, elle se situe dans un no man’s land qui sépare le Bien et le Mal. Victime de son patron, qui la précipite par la fenêtre, elle nourrit un ressentiment vengeur qui semble tout au long du métrage en quête d’objet. Elle dynamite un musée sans de réelles raisons, tire des griffes d’un aigrefin une jeune femme qu’elle rudoie aussitôt en l’accusant de vice, elle s’allie au Pingouin, peut-être parce qu’elle s’identifie à sa condition d’exclu, avant de s’amouracher de Batman et de se venger de Max Shreck lors de la déferlante pyrotechnique qui conclut le film. Dans ce Gotham City, baroque, nocturne et enneigé, où des bouches d’égout surgissent des clowns échappés d’un cirque, des malfaisants aux têtes de mort déserteurs d’El día de los Muertos, des alcidés dynamiteros enfuis d’une ménagerie et quelques autres personnages loufoques et incongrus, le mal se diffuse et gangrène le tissu social. A Gotham City, le célèbre paradoxe de la poule et l’œuf se décline en « Qu'est-ce qui est apparu en premier : le Mal ou le Capital ? » |
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