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Christian Bale : Bruce Wayne / Batman ### Heath Ledger : Le Joker ### Michael Caine : Alfred Pennyworth ### Aaron Eckhart : Harvey Dent / Double face ### Maggie Gyllenhaal : Rachel Dawes ### Gary Oldman : Jim Gordon ### Morgan Freeman : Lucius Fox ### Cillian Murphy : Dr Jonathan Crane / L'Épouvantail ### Eric Roberts : Salvatore Maroni ### Michael Jai White : Gambol, le mafieux afro-américain ### Nestor Carbonell : le maire de Gotham City ### Colin McFarlane : le commissaire Gillian Loeb ### Chin Han : Lau ### Monique Gabriela Curnen : l'officier Anna Ramirez ### William Fichtner : le directeur de la National Bank de Gotham City ### Anthony Michael Hall : Mike Engel ### Keith Szarabajka : Stephen ### Tom Lister, Jr. : Le prisonnier tatoué ### Joshua Harto : Coleman Reese ### Melinda McGraw : Barbara Gordon ### Ron Dean : Wuertz ### Nathan Gamble : le fils de Gordon ### David Dastmalchian : Thomas Schiff, sbire du Joker |
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Le Chevalier noir |
![]() Retour à Batman |
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Le Chevalier noir |
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Batman poursuit sa lutte contre le crime organisé. Avec l'appui du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur de Gotham, Harvey Dent, il réussit à mettre hors d’état de nuire bon nombre de malfaisants. Mais l’irruption d’un criminel d’un type nouveau, qui sème chaos et désolation, réduit à néant ses efforts. Et c’est au plus profond de son cœur que le joker atteint Batman. Et c’est à la folie vengeresse qu’il réduit Harvey Dent… |
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Quelques mots sur |
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Avec ce second opus de Batman, version Nolan, dont les prémisses avaient été posées précédemment par le cinéaste, le personnage aux oreilles pointues quitte radicalement l’univers baroque où l’avaient plongé les trois premiers volets. Exit le Gotham City nocturne aux batistes hérissées de gargouilles et aux statuaires gigantesques, place aux buildings de verre et métal ; exit les bas-fonds balafrés de miserere, place aux galeries marchandes ; exit les gadgets artisanaux d’un Batman châtelain, place à la technologie importée de la Silicon Valley. Les personnages azimutés sont à ranger au placard des antiquités tout comme les degrés de lecture supérieurs à un. Joker a été délivré de sa folle hilarité meurtrière, il n’est plus qu’un visage blanchi barré par un sourire monstrueusement rouge. Le film emprunte les voix balisées du blockbuster classique, avec ses explosions, ses mitraillages, ses échanges de coups de poing virils et ses poursuites spectaculaires, mais aussi ces incohérences et ses absurdités. Le Joker de Burton n’avait pas besoin de justifications quant à ses motivations et sa puissance, puisqu’il était le Mal, sa substantifique moelle, son concept. Le Joker de ce métrage a perdu ce statut, n’est plus, en dernière analyse, qu’un gangster, certes quelque peu brindezingue, mais un banal gangster. Batman était un super-héros qui évoluait dans une ville imaginaire et qui , quel que soit le nom de son adversaire, Le Joker (1), Le Pingouin (2), Double-Face (3), M. Freeze (4) ou Poison Ivy (5), combattait le Mal. Il était le Bien avec toutes ses fragilités, ils étaient le Mal protéiforme et puissant En adoptant les codes du blockbuster, Batman est ramené à sa dimension de supplétif de la justice. Dans ce contexte, les agissements du Joker ne peuvent s’exonérer de motivations et son don ubiquité d’explications. Malheureusement, en 150 minutes, le cinéaste n’en trouve pas une pour les ébaucher. 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Joker_(comics)#Cr.C3.A9ation_du_personnage 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Pingouin_(comics)#Biographie_fictive 3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Double-Face 4- https://fr.wikipedia.org/wiki/Mr._Freeze_(comics)#Biographie_fictive 5- https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Empoisonneuse |
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