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Martine Carol : Caroline de Sallanches, épouse de Gaston ||| Jacques Dacqmine : Le général Gaston de Sallanches ||| Jean-Claude Pascal : Livio, le danseur et chef des insurgés ||| Denise Provence : La comtesse Lélia ||| Jean Tissier : Le trésorier-payeur ||| Jean Paqui : Cépoys ||| Jacques Dufilho : Giuseppe, un domestique de la comtesse ||| René Mazé : Un tambour ||| Marthe Mercadier : Ida ||| Mady Berry : La marquise de Monterone ||| Claire Maurier : Jeannette, la servante de Caroline ||| Véra Norman : Paolina ||| Christine Carrère : Chekina, la camériste de la comtesse ||| Luce Fabiole : La belle-fille de la marquise ||| Gil Delamare : Le capitaine Verdier, aide de camp du général ||| François Nadal Lambert ||| Alexandre Rignault : La brute ||| Pierre Duncan : Un soldat ||| Bernard Musson : Un révolutionnaire italien ||| André Dumas ||| Jacques Ciron ||| Bernard Farrel ||| Le club des casse-cou ||| Les ballets de l'opéra |
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Un caprice de Caroline Chérie |
Retour à Caroline Cherie |
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Un caprice de Caroline Chérie |
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La Révolution française a pris fin, l’heure est aux conquêtes napoléoniennes. Caroline a suivi son mari, le général Gaston de Sallanches, à Côme… Mais le temps d’une nuit, la ville se soulève contre l’occupant français. Gaston et Caroline trouvent refuge chez une Comtesse italienne. Au grand désespoir de Caroline, le charme de la Comtesse ne laisse pas insensible le général. Et c’est ainsi qu’il finit dans son lit. Furieuse, Caroline quitte la demeure de la Comtesse dans l’espoir de rejoindre Livio, un beau danseur qu’elle avait remarqué lors d’un bal. Malheureusement, il lui faut traverser une ville où règne le plus grand des désordres |
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Quelques mots sur |
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Après le succès de « Caroline chérie » comme ne pas offrir au public une suite ? Une suite en couleur qui plus est. Dès les premières images, l’ambiance est posée. Martine Carol et l’une de ses amies sont allongées dans l’herbe. Appuyées sur les avant-bras, elles offrent au regardeur le spectacle de leurs décolletés peinant à contenir leurs seins. Alors que le premier opus recelait quelques fulgurances à même d’émoustiller la gent masculine, ce second volet franchit un cap en matière de polissonnerie. Et le spectateur du XXI siècle imagine sans mal le choc qui ébranla son homologue des années 50, lorsqu’il découvrit la longue scène de la baignoire où l’impudique Caroline savonne son corps ou lorsqu’il assista au levé de la sculpturale susdite. Et ces instants sexys se noient dans des séquences dénuées d’ambigüité, séquences au parfum trouble qui ne pouvaient qu’enflammer l’imagination du public avide de sensations interdites. Ainsi, telle la Justine de Sade dont la virginité est sans cesse en danger, Caroline verra sa vertu menacée du pire des affronts à plusieurs reprises lorsque, fuyant la demeure de la Comtesse, elle traverse la ville livrée à l’orgie. Quant à l’intrigue peu de nouveautés : Caroline fuyait les révolutionnaires français qui s’étaient mis en tête de décapiter les aristocrates, elle fuit les émeutiers italiens qui ont décidé de tondre et d’enduire de plumes les collaborationnistes. Par contre, si le même soin est apporté aux décors et aux costumes, le nouveau réalisateur renonce à la voix off et aux gravures lui préférant une longue nuit américaine en plein air. |
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