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Les pensionnaires de la Reine |
Retour à Orson Welles |
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Quelques mots sur |
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En 1955, la société anglaise, l’Associated-Rediffusion, propose à Orson Welles de réaliser une série de documentaires, sorte de carnets de voyage Le réalisateur accepte et fait appel au chef opérateur Alain Pol. Avec son concours, il révolutionne la pratique du documentaire. A cette époque les reportages étaient tournés sans le son, celui-ci étant ajouté par la suite, l’utilisation de deux caméras permet à Orson Welles de filmer en son synchrone. De plus, il introduit la présence de l’interviewer à l’écran en ayant recours à l’amorce - au cours de l’interview, on aperçoit à un moment son dos. Quant aux plans raccords de son visage, ils sont filmés ailleurs, sur un fond flou, afin de les incorporer librement… Notons enfin qu’Orson Welles n’assiste pas toujours au tournage et préfère se consacrer au montage. D’après les spécialistes d’Orson Welles, cette série télévisée aurait dû comporter vingt-six épisodes d’une demi-heure… au final, seul six seront diffusés sur ITV, le septième, qui fut réalisé, resta inachevé - et jamais diffusé. Dans celui-ci, Welles convie le spectateur à assister à deux entretiens avec des retraitées. Durant une dizaine de minutes, il discute avec un groupe de dames, qui se disent toutes Tories et vivent dans les six Almshouses que fit bâtir William Spurstowe, en 1666, au cœur de sa paroisse de Hackney (Images 1 à 3). Après les avoir interrogées sur leur vie, leur relation… Welles introduit une séquence (Image 4), qu’il a filmée loin de ce quartier, au cours de laquelle il invite le spectateur à le suivre jusqu’au Royal Hospital Chelsea (Image 5), une maison de retraite et de soins pour les retraités de l'armée britannique située dans le quartier de Chelsea à Londres, créée au 18e. Là, il interviewe un groupe de trois retraités loquaces dans leur uniforme rouge (N&B) (Images 6 à 8). |
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