Orson Welles - The Other Side of the Wind - The Other Side of the Wind - sur le site RayonPolar


The Other Side of the Wind



The Other Side Of The Wind - The Other Side Of The Wind

1972
Orson Welles -Inachevé-

Stéphane Audran - Brooks Otterlake: Peter Bogdanovich - Dennis Hopper - J.J. Jake Hannaford: John Huston - Charles Higgam: Howard Grossman - Norman Foster - Claude Chabrol - Paul Mazursky
- Oja Kodar
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The Other Side of the Wind
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Retour à Orson Welles
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The Other Side of the Wind
Synopsis

Pour ses 70 ans, J.J. Hannaford, un immense réalisateur, réunit dans son ranch le gratin du jeune cinéma américain et lui présente son tout dernier film. La fête se clôture par le décès du cinéaste dans un accident de voiture aux apparences de suicide.

Quelques mots sur
The Other Side of the Wind





Le documentaire « The one man band » est on ne peut plus clair: « des problèmes légaux bloquent l’exploitation des séquences filmées par Welles et ceci probablement pour toujours » (1).

La réalisation de ce film court de 1970 à 1975. Welles réalisa des prises en France (Orvilliers), aux Etats Unis (Arizona), en Espagne (Madrid) (et probablement ailleurs). Au commencement, il autofinança son travail mais très vite l’argent vint à manquer et, par l’intermédiaire d’un producteur espagnol, il entra en relation avec un producteur iranien qui accepta de financer le film (il s’agissait de Medhi Boushehri, beau-frère du shah d'Iran,). Malheureusement des divergences apparurent entre les trois hommes et le tournage fut interrompu…
Il semblerait pourtant qu’en 1976, Orson Welles monta une version du film - entre 40 et 50 minutes-. Mais les désaccords se creusèrent encore plus et la société iranienne obtint la majorité des droits sur le film (ce qui lui permit de refuser le montage de Welles).
En 1979, alors que les deux parties étaient en négociations éclata la révolution iranienne…
L’imbroglio se doublerait d'une brouille entre Oja Kodar (dernière femme de Welles et propriétaire des droits des films inachevés du metteur en scène) et Bogdanovich (qui détiendrait une partie du matériel sonore).
Autant dire, qu’à la différence de « Don Quichotte » ou de « It’s all true », la « reconstruction » de ce film n’est pas pour demain et qu’il faudra se contenter des quelques scènes aujourd’hui disponibles pour ce faire une idée du dernier grand projet du réalisateur.

D’après les propos de Welles, il s’agirait en fait de « deux films qui se développent parallèlement et parfois simultanément. Le premier est enregistré au cours des dernières heures de la vie de J Hannaford » (un réalisateur qui avait fait carrière loin de la Californie (2)). Ce film est tourné au cours d’une fête, donnée en son honneur, à laquelle participe la nouvelle génération de cinéastes. Le second film est celui auquel travaille le réalisateur et qu’il projette à ses invités. Il s’agit de l’histoire d’un jeune homme et d’une jeune femme qui se retrouvent, au terme d’un périple, au milieu des ruines d’un studio de cinéma où tout n’est qu’illusions. Le documentaire et la fiction se mêleraient autour de ce mot : illusion.
« Cet homme (J Hannaford ) avait plusieurs masques. Lors de cette fête donnée en l'honneur de son anniversaire, les journalistes tentèrent de lui arracher son masque. Y parvinrent-ils ? Peut-être le vrai mystère ne concerne-t-il pas la nature de sa mort, mais sa propre nature d'homme, la vérité définitive sur cet homme en tant qu'artiste, en tant que fabricant de masques. »

Le documentaire « The one man band » contient deux extraits de ce film inachevé. Le premier correspond à ce que Welles nomme le premier film, le second au film dans le film.
Au milieu d’une foule désordonnée de caméras et de projecteurs qui saturent l’image J Hannaford se fraye un chemin. Travelling avant, travelling arrière, le cut est disloqué et rapide, les images imprécises et bousculées, tantôt obscures, tantôt floues, souvent sous l’emprise du filage… J Hannaford semble épinglé, apeuré par la lumière qui l’inonde, mais il sourit… en bon professionnel, jusqu’à ce qu’une critique s’adresse à lui… jusqu’à ce que nous soyons éjecté du lieu où nous avait hissé le montage -au centre de la fête- jusqu’à ce que nous soyons repoussés aux abords de l’affrontement doux amer.
Le second extrait est tourné dans le jardin de la maison d’Orvilliers de Welles. Il y avait en tout cinq personnes pour ce tournage (Welles tenait la caméra, les autres s’occupaient des lumières et de la pluie obtenue grâce à deux tuyaux d’arrosage). La scène se déroule à l’avant d’une voiture. Une jeune fille est assise entre deux garçons. A l’extérieur il pleut et, par intermittence, l’habitacle est éclairé par les phares des voitures qui roulent en sens inverse. La fille défait la fermeture éclair de son blouson. Dessous elle est nue. La caméra cadre le bas de son ventre et celui de l’un des garçons. Des plans rapides sur le visage du garçon, du garçon et du ventre de la fille, du visage du conducteur, du profil de la fille puis de la fille qui regarde le garçon, se succèdent, baignés chacun dans des lueurs de couleurs différentes. Gros plan sur la main de la fille qui défait un bouton du pantalon du garçon… et les plans se succèdent de moins en moins précis de plus en plus saturé de lumières changeantes… La fille s’assoit sur le garçon… La scène est d’un érotisme hallucinant, suant, palpable et pervers. Nous sommes au cœur de l’action ce n’est pas la caméra qui fixe des images fugaces mais nos yeux qui tentent de deviner ce qu’ils entrevoient… Et subitement la caméra nous expédie à la place celle du chauffeur, qui les yeux fixés sur la route tente, comme nous, de deviner ce qu’il entrevoit.



1- En 2018 cette affirmation se révèle fausse. Netflix, qui a acquis le film, procède en suivant les indications de Welles à son montage… et annonce qu’elle le diffusera sur sa plateforme le 2 novembre 2018.
Notons que pressenti pour être projeté à Cannes, évènement qui n’eut finalement pas lieu, en raison de la discorde entre le Festival et le géant de la SVOD. Il sera néanmoins projeté à la Mostra de Venise.

2- Inspiré de l'écrivain Ernest Hemingway.

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