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Vérité  et mensonges



Vérité Et Mensonges - F For Fake

1974
Orson Welles

Orson Welles - Joseph Cotten - Oja Kodar - Elmyr de Hory - Clifford Irving - Francois Reichenbach - Laurence Harvey - Richard Wilson - Howard Hughes - Andre Gomez - Peter Bogdanovich - William Alland -
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Vérité et mensonges
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Quelques mots sur
Vérité et mensonges

Howard Robard Hughes (24 décembre 1905 - 5 avril 1976), était un aviateur, constructeur aéronautique, homme d'affaires et producteur cinématographique américain (« Les Anges de l'enfer », « Scarface » et « Le Banni »). Il était l'un des hommes les plus riches et les plus puissants d'Amérique. Hughes reste surtout connu pour son comportement excentrique et pour avoir vécu reclus les dernières années de sa vie, au dernier étage d’un building de Las Vegas.
En 1970, Clifford Irving eut l'idée de rédiger une biographie fictive d’Howard Robard Hughes. A partir de lettres originales de Hughes, parues dans Newsweek et Life, il produisit plusieurs faux qui lui permirent de convaincre l’éditeur McGraw-Hill de se lancer dans l’aventure
Avant de se suicider en 1976, Elmyr de Hory reconnu avoir peint 80 faux tableaux pour le compte de Legros (1) dans sa villa d'Ibiza. Des faux Modigliani, Derain, Dufy, Picasso… Mais avant d’en arriver à cette extrémité, il fit appel à Clifford Irving pour rédiger sa biographie, afin de répondre des accusations de Legros (2).

François Reichenbach avait réalisé un court métrage sur Elmyr de Hory, réfugié dans sa demeure d'Ibiza. Lors d’une rencontre, Welles lui proposa de produire ce film… puis il se mit à rajouter, retrancher… au final, ce fut « F For Fake » produit par Reichenbach et réalisé par Welles.
Le film s’ouvre sur un tour de magie que réalise Welles sur le quai d’une gare : il transforme une clé en pièce sous les yeux ébahis d’un enfant et le regard amusé d’une voyageuse. Puis vint le tour de passe-passe propre au cinéma : des quais d’une gare Welles bascule dans un studio où il annonce : « Ce film traite de tricherie, de fraude, de mensonges... Racontée chez soi, dans la rue ou au cinéma, toute histoire est presque sûrement un mensonge. Mais pas celle-ci ! Tout ce que vous verrez dans l'heure qui suit est absolument vrai »
Et Welles va nous raconter la véridique histoire de ces faussaires géniaux, s’attardant en particulier sur Elmyr de Hory… une histoire véridique où tout semble faux. Comme le sont les images d’Oja Kodar en minirobe, lâchée dans les rues de Rome, images coupées par celles des visages d’hommes qui la suivraient des yeux avec pour seul désir, celui de la dévorer. (3) Comme l’est l'histoire de la relation entre Oja et Picasso, qui conclu le film. Comme l’est probablement la légende qui voudrait qu'Howard Hughes ait fini sa vie en reclus. Comme le sont les tableaux d’Elmyr de Hory ou la biographie signée Clifford Irving.
Paradoxalement, en délaissant la fiction, Orson Welles réalise, peut-être, son film le plus « fake », ne serait-ce que parce qu’il ne s’agit pas d’un film. Loin, très loin, des plans séquences interminables d’où tout trucage était, par essence, exclu, « F for fake » n’est que cut, procédé et ruse, en un mot : montage.
La critique à beaucoup dit que « F for fake » était une réflexion sur l’art, le vrai le faux, et à n’en pas douter cette idée en constitue l’ossature. Mais derrière ce qui s’impose, comme une évidence, n’y a-t-il pas une autre approche possible de ce pseudo-film?
« F for fake » s’ouvre sur Oja Kodar que des hommes dévorent des yeux et se referme sur Oja Kodar que le spectateur dévore des yeux. Le voyeurisme a glissé de l’écran à la salle, du faux il est devenu vrai.

1- Legros est « Né en 1931 à Ismaïlia en Egypte, ancien élève des jésuites du Caire, danseur de cabaret, agent de la CIA, hâbleur invétéré, mythomane compulsif, marié, père de deux enfants et néanmoins homosexuel persévérant, tutoyant la jet-set internationale, il avait fréquenté l'Ecole du Louvre et s'était lancé dans le commerce de l'art » Michel Braudeau –Le monde.fr.

2- « Le livre, Fake ! ("Faux ! "), bref et bien écrit, parut en 1976, année tragique pour Elmyr. Legros fit interdire la traduction de Fake ! avec un argument savoureux ¬ Irving avait été désavoué aux Etats-Unis pour une "fausse" autobiographie non autorisée de Howard Hughes » Michel Braudeau –Le monde.fr

3- « Cette scène elle-même est un faux, un montage et une copie du sketch Les Italiens se retournent d’Alberto Lattuada, pour la fausse enquête, façon cinéma-vérité L’amour à la Ville » Michel Braudeau –Le monde.fr

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