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Rocambole contra la secta del escorpión |
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Rocambole contra la secta del escorpión |
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| Un homme qui se consacre durant la journée au spectacle de music-hall et qui la nuit venue enfile la tenue de justicier est un jour kidnappé par une bande de coupe-jarrets à la solde de la secte du scorpion. Le chef de cette maléfique organisation, qui ne vise rien de moins que de faire main basse sur le monde, lui propose de se joindre à lui. C’est bien mal connaitre notre homme, cet homme qui se nomme Rocambole ! Il expédie au diable la surpuissante secte du scorpion et promet de la combattre sans relâche… |
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Quelques mots sur |
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| Emilio Gómez Muriel, qui entre 1944 et 1972 tourne 76 films, réalise ici son second Rocambole qui, à l’image du premier, n’a de rapport avec son modèle littéraire que le nom. De « las mujeres arpías » à « la secta del escorpión », la structure reste identique : scènes de music-hall, cambriolage afin de distribuer aux nécessiteux quelque argent et le film commence. Par contre, si le scénario simplissime est tout aussi abracadabrantesque que le précédent, il se départit du gangstérisme pour plonger dans l’océan trouble de la géo politique. Rocambole ne combat plus un obscur groupe de cambrioleurs, mais de redoutables assassins qui fomentent un coup d’État mondial ! D’aucuns seront surpris qu’un individu portant cape noire, justaucorps cousu main, cagoule lacée à l’arrière et arborant fièrement sur le torse une flèche pointant vers son entrejambes, puisse contrecarrer les plans d’une si puissante et mondiale organisation. Parmi ces étonnés, une fraction non négligeable affirmera que seul double zéro sept est en capacité d’un tel exploit. Que chacun se tranquillise, si les sauveurs de la planète n’étaient pas légion il y a longtemps que l’industrie cinématographique aurait fait faillite. |
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