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| Gaston Sylvestre >> Rocambole ||| Paul Escoffier >> Andrea de Kergaz ||| Jean Hervé >> Armand de Kergaz ||| Émile Milo >> le marinier ||| Jean Ayme ||| Louis Blanche >> le domestique écossais ||| Georges Dorival >> marquis de Morfontaine ||| Georges Tréville >> baron de Passcroix |
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Rocambole I-II-III |
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Quelques mots sur |
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| Les feuilletonistes de la presse écrite ont fortement marqué la naissance de l’industrie cinématographique. D’un point de vue du contenu, les héros tels que Nick Carter, Zigomar… ont eu droit aux honneurs du cinématographe. D’un point de vue de la forme, les épisodes des quotidiens se sont métamorphosés en épisode hebdomadaire dans les salles de cinéma En 1914, Georges Denola tourne un sérial de trois épisodes mettant en scène Rocambole. La fondation Jérôme Seydoux Pathé fournit de ces trois courts métrages, qui seraient perdus d’après Philippe d’Hugues (1), les résumés suivants : Rocambole - I – La Jeunesse de Rocambole « Rocambole! Le nom sonne comme un coup de gong ou un battement métallique de cloche. Il frémit, il vibre, il tinte aux oreilles, il bourdonne et nul vocable mieux que celui-là ne pouvait être représentatif du trépidant personnage dont les étonnantes aventures passionnèrent jadis des millions et des millions de lecteurs… Ici, c’est le triomphe des maisons truquées, des meubles qui s’ouvrent sur d’étroits couloirs débouchant dans les bas-fonds mêmes, dans les entrailles de la gigantesque ville. C’est l’apogée des luttes angoissantes et terribles que livre la Société à ceux qui se révoltent contre ses lois. C’est la bataille acharnée d’un homme, d’un enfant presque, contre les êtres qu’une conscience faussée lui fait considérer comme des ennemis ou des victimes marquées d’avance. Mille faits, mille incidents y viennent entretenir l’intérêt, le porter à son comble, depuis l’incendie allumé par le précoce garnement pour s’évader de prison jusqu’à cette formidable explosion d’une péniche, dont il ne resta pas planche sur planche et qui, bourrée de poudre, fit un tel fracas en éclatant que les habitants de tous les villages voisins en frémirent de stupeur et d’effroi. Rocambole nous quitte ici en nous laissant sa carte de visite que ponctue, tel un point d’exclamation tragique, la lame brillante d’un poignard! » http://filmographie.fondation-jeromeseydoux-pathe.com/15929-rocambole-1re-serie-la-jeunesse-de-rocambole Rocambole - II – Les Exploits de Rocambole « Nous l’avions quitté presque enfant encore, nous le retrouvons homme, en pleine possession de ses terribles moyens, sûr de son intelligence, sûr de ses poings, allant droit au but qu’il s’est proposé sans daigner s’étonner ou s’effrayer des embûches ou des obstacles qui surgissent sur sa route. Pour que le drame soit plus prenant, plus poignant encore, la femme d’Andréa de Kergaz, déjà superbement campée dans la première partie, s’affirme et se précise ici, prenant cette fois une ampleur démesurée, se posant, silhouette dramatique et troublante, comme unmalfaisant symbole. Et c’est, par un de ces effets de contraste qui son une des caractéristiques de lamanière de Ponson du Terrail, l’opposition de la brute admirable qu’est Rocambole avec l’être patelin, hypocrite, plus dangereux parce qu’il reste insoupçonné, qu’est Andréa de Kergaz. Depuis l’émouvante scène de cette cave où l’eau monte, monte sans trêve autour de l’homme qu’Andréa y a fait emmurer jusqu’à celle où Rocambole, en lutte cette fois contre les éléments eux-mêmes, se débat dans les abîmes aquatiques, tout est admirablement ordonné, machiné, dosé pour porter l’intérêt à son comble sans qu’il s’éteigne ou languisse une seule minute. Quand enfin, à la dernière scène, le nom de Rocambole, de ce Rocambole qu’on croyait mort, éclate soudain comme un coup de canon, c’est un moment de stupeur parmi les invités du docteur Artoffle. » http://filmographie.fondation-jeromeseydoux-pathe.com/15995-rocambole-2e-serie-les-exploits-de-rocambole Rocambole - III – Rocambole et l’héritage du marquis de Morfontaine « Changeant sa méthode, Rocambole, mûri par l’expérience, dissimule sa véritable identité sous de multiples incarnations. Comme une monstrueuse araignée tapie dans l’ombre pour mieux tisser la toile où viendront se prendre ses victimes, il prépare soigneusement ses coups les plus audacieux. Tantôt gentleman élégant, tantôt homme d’affaires besogneux et retors, il parvient à s’aboucher avec un noble ruiné, le baron de Passe-Croix. Et cette redoutable association de deux hommes sans scrupules s’abat soudain sur le coquet et tranquille manoir du Marquis de Morfontaine, comme l’aigle sur sa proie. C’est alors une suite ininterrompue d’événements troublants ou tragiques, une succession de catastrophes terribles qui dispersent les uns après les autres les membres de la famille du vieux gentilhomme. Puis l’action prend un tour inattendu. Par un coup de théâtre subit, les deux acolytes entrent soudainement en lutte, lutte sans merci où tour à tour le baron de Passe-Croix et Rocambole prennent l’avantage par des moyens différents. Et jusqu’à la fin, on assiste à ce combat acharné de ces deux forces terribles qui multiplient les événements et les précipitent dans un mouvement infernal, qui tiendra le public en haleine depuis la mort tragique de la malheureuse folle et du Marquis de Morfontaine jusqu’à l’effroyable chute de Rocambole dans les oubliettes de la tour d’Édouard III. Quand enfin, avec une audace inouïe, Rocambole prenant une éclatante revanche sur son adversaire et son ancien complice trop pressé de triompher, quand Rocambole, dont la chronique ne parlait plus, se révèle soudain à la police impuissante, c’est un moment de stupeur parmi les gens venus pour arrêter le baron de Passe-Croix. » http://filmographie.fondation-jeromeseydoux-pathe.com/16145-rocambole-3e-serie-rocambole-et-l-heritage-du-marquis-de-morfontaine 1- http://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_1994_num_100_1_2531 |
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