|
|
|
|
| Keanu Reeves : Néo/Thomas A. Anderson ||| Laurence Fishburne : Morpheus ||| Carrie-Anne Moss : Trinity ||| Hugo Weaving : Agent Smith ||| Matt McColm : Agent Thompson ||| Monica Bellucci : Perséphone ||| Gloria Foster : L'Oracle ||| Lambert Wilson : Le Mérovingien ||| Randall Duk Kim : Le maître des clés (en) ||| Sing Ngai : Séraphin ||| Jada Pinkett Smith : Capitaine Niobe ||| Essie Davis : Maggie ||| Neil et Adrien Rayment : Les jumeaux ||| Harry Lennix : Commandant Lock ||| Harold Perrineau Jr. : Link ||| Anthony Zerbe : Conseiller Hamann ||| Helmut Bakaitis : L'architecte |
217 lectures |
|||||||
Matrix Reloaded |
 Retour à Matrix |
|||||||
| ||||||||
Matrix Reloaded |
||||||||
| 250 000 robots sentinelles creusent la Terre en direction de Sion. Le temps presse. Seul l’Elu peut les arrêter, mais il doit accéder à la source, encore faut-il qu’il trouve la porte, qu’il trouve la clé… | ||||||||
Quelques mots sur |
 |
|||||||
| Comme lors du précédent opus, le film enchaine les scènes se déroulant dans le monde réel et le monde virtuel au risque de désorienter le spectateur non averti. Mais qu’importe le néophyte seul compte la baston. Ainsi vers la cinquantième minute le regardeur assiste à une chorégraphie virevoltante où Neo, vêtu tel un curé en mission vaticanesque, affronte à mains nues une armée de Smith dupliqués dans une cour sans fenêtres sur cour (Images 5-6). Et ça châtaigne sec, et ça bondit et ça kung-fuse à n’en plus finir… et le temps passe, interminable sans que rien ne vienne en rompre la monotonie. Une et … dix minutes s’écoulent, chacune semblable à l’autre. Vingt-cinq minutes plus tard débute le climax du métrage. Introduit par une paisible et traditionnelle pantomime de mano à mano, il se sublime par une course poursuite sur autoroute. Et les voitures se télescopent, et s’envolent en tournoyant, et ça mitraille (Image 2), et ça bondit d’un capot à un toit (Image 8), et les camions se percutent de front, et ça explose (Image 1)… et le temps passe. Une et… quinze minutes explosives viennent s’écouler… Mais ce qui caractérise ce deuxième volet de la trilogie ce ne sont ni les aller-retour entre deux mondes, ni les castagnes, ni le porridge philosophique qui enrobe le tout. L’originalité de cet opus c’est l’irruption du sexe. Tout commence par un prêche de Morpheus devant l’assemblée des humains refugiés à Sion, un prêche façon « Indiana Jones and the Temple of Doom », un prêche qui se métamorphose en une célébration du Dieu Dionysos façon Palace. Et ça boit, et ça danse, et ça chante, et ça transpire, et ça se frotte… Et pendant ce temps, Néo et Trinity emmêlent leurs corps jusqu’à l’orgasme (Images 3-4). Et d’orgasme il sera à nouveau question vers la soixante-huitième minute, lors d’une scène difficilement qualifiable où l’on voit celui-ci exploser entre les cuisses, brièvement numérisées, d’une femme ayant avalé une bouchée de gâteau chocolaté… mais il ne s’agit là que de mises en bouche, l’apparition de Perséphone constituant le faîte de cette irruption (image 7), tant sous l’angle du visuel que d’un point de vue du dialogue (1). Pour conclure, puisqu’un peu plus tôt, un peu plus tard il convient de conclure, laissons la parole aux critiques avisés « Plongeant encore plus profondément dans une conception proche du jeu vidéo et de ses ficelles, cette suite est un objet à la fois séduisant et rebutant. Devant la perfection du premier, elle ne pouvait que souffrir, mais on ne s'attendait pas à tant de malheur. » (http://www.filmdeculte.com/cinema/film/Matrix-Reloaded-228.html) 1- Ainsi cet intéressant échange entre mari et femme, le mari revenant des toilettes pour dames où la femme au gâteau avait rejoint afin de dissimuler son trouble : Le Mérovingien : Mon Dieu, Perséphone, me trahir de la sorte ! Perséphone : Cause et effet, mon amour. Le Mérovingien : Cause ? Je ne vois pas de cause. Quelle cause ? Perséphone : Quelle cause ? Les traces de rouge à lèvres. Le Mérovingien : Du rouge à lèvres ? Vous divaguez, femme. Il n'y a pas de rouge à lèvres (sur mon visage). Perséphone : Elle ne vous embrassait pas la figure. |
|
