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Romain Duris : Xavier Rousseau ||| Kelly Reilly : Wendy ||| Audrey Tautou : Martine ||| Cécile de France : Isabelle ||| Kevin Bishop : William ||| Evguenia Obraztsova : Natacha ||| Laura Weissbecker : Odile ||| Irene Montalà : Neus ||| Gary Love : Edward ||| Lucy Gordon : Celia Shelburn ||| Aïssa Maïga : Kassia ||| Martine Demaret : la mère de Xavier ||| Pierre Cassignard : Platane ||| Olivier Saladin : Gérard ||| Pierre Gérald : Papou, le grand-père de Xavier ||| Zinedine Soualem : M. Boubaker, le voisin ||| Hélène Médigue : Mme Vanpeteguem, la banquière ||| Carole Franck : la productrice TV ||| Robert Plagnol : l'auteur de la série ||| Nicolas Briançon : le réalisateur de la série ||| Bernard Haller : Michel Hermann ||| Cristina Brondo : Soledad ||| Federico D'Anna : Alessandro ||| Barnaby Metschurat : Tobias ||| Christian Pagh : Lars ||| Lannick Gautry : le snowboarder |
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Les Poupées russes |
![]() Retour à Xavier Rousseau |
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Les Poupées russes |
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Xavier, 30 ans, est devenu écrivain… tantôt nègre, tantôt scénariste de série TV, style Harlequin… Quelques jours préposé au baby-sitting chez Martine partie à Porto Alegre, le reste du temps chez Isabelle, analyste financière lesbienne, mais aussi à Londres chez Wendy où il scénarise à l’international, parfois de passage dans les bras d'un mannequin de 20 ans dont il doit écrire les mémoires, à moins qu’il ne s’attarde dans une boutique Kookaï pour refiler son numéro de téléphone à une sublime vendeuse, où qu’il ne poursuive, nu comme à la création, une Barcelonaise dans les rues de Paris… |
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Quelques mots sur |
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Deux ans après l’auberge, voici les poupées, second volet de ce qui deviendra la tribologie. Et comme on ne change pas une recette qui gagne, le réalisateur conserve tous les procédés auxquels il avait eu recours lors de son séjour à Barcelone : incrustation s; fragmentions de l’écran ; accélérations ; surabondance des points de fuite ; récit non linéaire ; voix off servant de fil narratif… A ces éléments esthétiques, il convient de rajouter la présence des mêmes acteurs et une volonté identique de décrire la vie comme une succession ininterrompue de moments de bonheur. Xavier Rousseau ne sait plus où loger… et voilà qu’il rencontre Isabelle et qu’elle accepte de l’héberger dans son loft post-moderne et spacieux… Xavier Rousseau risque de perdre son job de scénariste à cause de la mondialisation… et voilà qu’il le sauve en s’associant avec Wendy… Xavier Rousseau connait quelques problèmes financiers… et voilà que son éditeur lui propose de servir de nègre à un mannequin de vingt ans… Xavier Rousseau cherche la femme et pour ce faire enchaine allégrement les aventures d’une nuit ou d’une paire de semaines. Il entre dans une boutique Kookaï et voilà qu’il donne son numéro de téléphone à la plus belle des vendeuses et voilà que celle-ci l’appelle le soir même et voilà la belle dans le lit de Xavier Rousseau. Il est chargé d’écrire l’autobiographie de Celia Shelburn, une magnifique mannequin de 20 ans, et voilà la magnifique dans le lit de Xavier Rousseau – à moins que ce ne soit l’inverse. Il partage son temps entre Paris et Londres où il écrit en compagnie de Wendy un scénario pour une série TV à l’eau de rose et voilà la troublante Wendy au lit en compagnie de Xavier Rousseau. Il débarque à Saint-Pétersbourg où il retrouve les colocataires de l’auberge espagnole pour assister au mariage de William, et voilà Wendy qui lui avoue son amour et le voilà qui file à Moscou pour retrouver Celia… Mais parfois la vie fait preuve de rudesse : Celia Shelburn le plante au milieu d’une boite de nuit moscovite et à son retour à Saint-Pétersbourg Wendy l’évite… Pauvre Xavier Rousseau ! Car ne vous trompez pas, Xavier Rousseau n’est pas un modèle haut de gamme du queutard, il n’est que l’explorateur des poupées russes celui qui espère dénicher sous ses diverses enveloppes l’idée même de la femme. Ce métrage a connu le succès tant auprès des critiques que du public. Faut-il s’en étonner ? Comment ne pas tomber sous le charme de cet éternel adolescent qui regarde le monde de son air ébahi ? Chacun a droit à sa part de bonheur, fût-il illusoire comme au sortir de la projection des « Poupées russes »... |
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