|
|
|
|
| Romain Duris : Xavier ||| Judith Godrèche : Anne-Sophie ||| Audrey Tautou : Martine ||| Cécile de France : Isabelle ||| Kelly Reilly : Wendy ||| Cristina Brondo : Soledad ||| Federico D'Anna : Alessandro ||| Barnaby Metschurat : Tobias ||| Christian Pagh : Lars ||| Mira Wanting : Mira ||| Kevin Bishop : William ||| Xavier de Guillebon : Jean-Michel ||| Wladimir Yordanoff : Jean-Charles Perrin ||| Irene Montalà : Neus ||| Javier Coromina : Juan ||| Iddo Goldberg : Alistair ||| Martine Demaret : la mère de Xavier ||| Olivier Raynal : Bruce ||| Paulina Galvez : la professeur de flamenco ||| Jacno : le père de Xavier |
545 lectures |
|||||||
L'Auberge espagnole |
 Retour à Xavier Rousseau |
|||||||
| ||||||||
L'Auberge espagnole |
||||||||
| Afin d’apprendre l’espagnol, Xavier étudiant en sciences économiques part dans le cadre du programme Erasmus, passer son DEA a Barcelone. Après avoir été hébergé par un médecin français résident dans la ville, il partage une colocation avec un groupe d’étudiants de nationalités diverses… |
||||||||
Quelques mots sur |
 |
|||||||
| Dans l’immédiat après 68, une fraction de la jeunesse estudiantine, guidée par un idéal de vie aux relents libertaire, s’est regroupée en communautés. La croyance populaire a instillé l’idée que dans ces phalanstères-là on consommait du fromage de chèvre, on fumait des substances illicites et on baisait en toute liberté… « L’auberge espagnole » recycle ce mode de vie au nom de l’idéal européen. Dans un appartement du cœur de Barcelone cohabitent sept étudiants venus, des quatre coins du continent (1), dans la capitale catalane pour apprendre le Castillan… Quelles études suivent-ils ? Là n’est pas l’objet du film. L’objet du film serait plutôt de mettre en scène sur fond de carte postale (Images 1-3) les petits riens de la vie et en particulier ceux qui regorgent de bonheur. Xavier n’a pas le temps de débarquer de l’avion, qu’il rencontre Jean-Michel, un médecin français résidant à Barcelone. Il n’a pas non plus le temps de galérer à rechercher un logis que ce même Jean-Michel accepte de l’héberger quelques jours, en échange de quoi il lui demande de « sortir » sa femme, Anne-Sophie. Et voila Xavier visitant la ville en compagnie de la vaporeuse Anne-Sophie. Installé en collocation, Xavier aurait pu vivre quelques moments difficiles consécutifs à sa rupture avec sa fiancée parisienne et la découverte que la très attirante Isabelle était homosexuelle. Mais l’objet du film étant le bonheur, ces moments ne durent que quelques minutes. Et voila Xavier instruit des ressorts du plaisir féminin par Isabelle (Image 4), et voilà Xavier culbutant Anne-Sophie qui semble perdue dans un océan de mélancolie (Image 6)… Usant et abusant, diront d’aucuns, d’une multitude de procédés techniques (Image 7), Cédric Klapisch défendrait-il l’idée que l’Histoire se répète à l’infini, avec ou sans fromage de chèvre ? Ce métrage, au scénario plus qu’invraisemblable, a été salué par une flopée de distinctions (2) et il est vrai qu’aussi paradoxale que cela puisse paraitre, il se regarde avec plaisir tant il contient de moments jouissifs ! Mais c’est peut-être cela le talent d’un cinéaste : sublimer l’improbable ? 1- L'Anglaise Wendy, l'Italien Alessandro, l'Espagnole Soledad, le Danois Lars, l'Allemand Tobias et la Belge Isabelle 2- Festival international du film de Karlovy Vary 2002 - Prix du public César du meilleur espoir féminin 2003 - Cécile de France Prix Lumière 2003 du meilleur scénario et du meilleur espoir féminin (Cécile de France) Étoiles d'or du cinéma français 2003 du meilleur espoir féminin (Cécile de France) Festival du film de Sydney 2003 - Prix du public Festival international du film de Brisbane 2003 - Prix du public |
|
