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Ariane Ascaride : Jeannette ||| Gérard Meylan : Marius ||| Pascale Roberts : Caroline ||| Jacques Boudet : Justin ||| Frédérique Bonnal : Monique ||| Jean-Pierre Darroussin : Dédé ||| Laetitia Pesenti : Magali ||| Miloud Nacer : Malek ||| Pierre Banderet : Monsieur Ebrard |
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Marius et Jeannette |
![]() Retour à Robert Guediguian |
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Marius et Jeannette |
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Jeannette, caissière dans un supermarché, vit seule avec ses deux enfants à l'Estaque. Marius, vigile boiteux, vit seul dans une immense cimenterie en démolition sur laquelle il veille. Jeannette s’introduit dans la cimenterie pour y récupérer quelques pots de peinture qui ne manqueront à personne. Marius l’intercepte et lui demande ses papiers. Elle le traite de « fasciste ». |
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Quelques mots sur |
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Robert Guédiguian, filme la vie telle qu’elle est, sans esbroufe, sans rebondissements, sans histoire si ce n’est celle d’un monde qui n’en finit pas de s’effondrer. Il la filme et l’écoute avec une infinie justesse, marquée du sceau de l’émotion et de l’humour. Et les faits insignifiants qui font la vie de chacun emplissent l’écran de récriminations, de joies ou de galéjades, de souvenirs, de tristesse ou de peur. Jeannette et ses deux enfants, Caroline, Justin et leurs enfants, Monique et Dédé vivent au cœur d’un dédale de ruelles du quartier de l’Estaque, non loin du champ de ruine de la cimenterie. Du soir au matin, ils se croisent, s’engueulent, rient, partagent leur bonheur et veillent sur celui des autres. Chacun a droit à sa part de félicité, alors pourquoi Jeannette et Marius n’auraient-ils pas droit au bonheur simple synonyme d’amour ? Rompant avec sa veine quelque peu désespérée, le cinéaste propose au public une romance populaire débordant d’optimisme où il n’est point besoin de courir pour fuir le vieux monde puisque ses ruines deviennent le décor de l’amour. Mais attention, ceci n’est qu’un conte comme prend soin de l’annoncer Robert Guédiguian dès le générique. Avec ce métrage, le réalisateur n’a pas seulement rencontré le succès critique (1), il a aussi soulevé l’enthousiasme du public. 1- • Prix Louis-Delluc « Meilleur film » 1997. • César du cinéma de la meilleure actrice pour Ariane Ascaride en 1998. • Grand prix au Festival Tout Écran de Genève 1997. • Prix Lumières du meilleur film en 1998. • Prix de la presse au Festival du Film de Paris en 1998. • Prix Sant Jordi du cinéma de la Meilleure Actrice Étrangère pour Ariane Ascaride en 1999. |
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