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Ariane Ascaride : Marie-Sol ||| Jean-Pierre Darroussin : Jaco ||| Jacques Gamblin : Patrick ||| Pascale Roberts : Joséfa ||| Gérard Meylan : José ||| Jacques Boudet : Papa Carlossa ||| Jacques Pieiller : Otto ||| Laetitia Pesenti : Vénus ||| Farid Ziane : Farid ||| Frédérique Bonnal : la femme de Jaco ||| Alain Lenglet : le patron de Marie-Sol |
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À la vie, à la mort ! |
![]() Retour à Robert Guediguian |
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À la vie, à la mort ! |
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Dans une ruelle, donnant sur la mer, se dresse le « Perroquet Bleu », cabaret où Joséfa se déshabille sur les paroles et la musique : « Aquí se queda la clara La entrañable transparencia De tu querida presencia Comandante Che Guevara » |
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Quelques mots sur |
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Des hypermarchés en bordure de quartier ; des chemins défoncés et poussiéreux ; des grillages éventrés ; des ruelles désertes. Et au fond de L'Estaque un Radeau de La Méduse où ont embarqué quelques naufragés de la vie. D’abord, d’abord, y a Josépha et José, les patrons du « Perroquet Bleu ». Elle, elle se déshabille chaque soir devant un public de plus en plus clairsemé. Lui il roule dans sa très vieille Mercedes qu’il répare à chaque instant. Et puis, y a Marie-Sol et Patrick. Elle c’est la sœur de José et elle fait le ménage chez un riche qui creuse une piscine et elle prie la Bonne Mère qu’elle lui permette d’avoir un enfant. Lui, il fait rien, vu qu’il est au chômage. Et puis, y a Jaco. Il fait rien non plus, vu qu’il est aussi au chômage, même que sa femme lui reproche et le quitte. Et puis encore, y a Papa Carlossa. Un accident du travail l’a cloué sur un fauteuil roulant, alors il fait que parler de Franco, qu’il faudrait le tuer même s’il est mort depuis 20 ans. Et puis, y a Otto, Vénus et Farid. Lui c’est un ancien de la légion, elle, même qu’elle est belle comme un astre, elle se drogue et lui, faut bien qu’il mange, alors il lave les pare-brise et protège Vénus Et puis et puis y a l’amitié… À la vie, à la mort ! |
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