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Jean-Pierre Darroussin : Cochise ||| Ariane Ascaride : Tirelire ||| Pierre Banderet : Quatre-Œil ||| Gérard Meylan : Frisé ||| Hélène Surgère : la mère de Cochise ||| Jacques Boudet : Fernand ||| Patrick Bonnel : Rachid ||| Farouk Bermouga : Karim ||| Christine Brücher : la femme de Cochise ||| Alain Lenglet : l'éditeur ||| Jacques Pieiller : Marcel |
1103 lectures |
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Dieu vomit les tièdes |
![]() Retour à Robert Guediguian |
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Dieu vomit les tièdes |
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Cochise, un écrivain à succès, quitte sa femme et son éditeur puis rejoint dans une ville portuaire de Provence, ses trois amis d'enfance : Frisé, un peintre ; Tirelire, une serveuse ; et Quatre-Œil, rédacteur en chef du journal local. | ||||||||
Quelques mots sur |
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« Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Apocalypse 3:15. Ils se promettaient de marcher vers une sainteté laïque lorsqu’ils signèrent de leur sang ce pacte : « Nous, fils de pauvres, jurons de nous battre jusqu'à la mort et quoiqu'il arrive, pour que vienne un jour où tout le monde sera riche, sans être capitaliste. Si l'un de nous trahissait ce serment, les autres ne lui parleraient jamais plus... » Mais la vie passe et malheur à ceux qui n’oublient pas leur serment de jeunesse, malheur à ceux qui vivent dans le décor de ces temps révolus. Dans ce monde où un barbu au béret ne peut être qu’un vieux paysan décédé, dans ce monde où la multiplication de la pourriture a remplacé celle du pain il n’y a de place que pour le spectacle. 1789-1989 : deux cents ans Et pendant que Jean-Paul Goude organise un défilé où la mégalomanie branchée tient lieu éteignoir des valeurs de 1789, Robert Guédiguian convie sa petite troupe pour une modeste célébration de ce bicentenaire. A la nuit venue, Cochise, Tirelire, Quatre-Œil et Frisé se promènent et chantent. Ils passent aux abords du terrain où sont entreposés les calicots et les chars du défilé… le gardien de nuit, un facho notoire, les aperçoit, il prend son fusil et tire. Le groupe se précipite dans une tranchée et riposte en lui jetant des canettes… les décors prennent feu : « Nous sommes la jeune garde Nous sommes les gars de l’avenir Élevés dans la souffrance, Oui, nous saurons vaincre ou mourir. Nous combattons pour la bonne cause, Pour délivrer le genre humain Tant pis si notre sang arrose Les pavés sur notre chemin. » |
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