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| Ariane Ascaride : Marie ||| Pierre Banderet : Pierrot ||| Jean-Pierre Darroussin : Dada ||| Gérard Meylan : Gitan ||| Alain Lenglet : L'amant de Marie |
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Ki lo sa ? |
 Retour à Robert Guediguian |
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Ki lo sa ? |
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| Les enfants d'un quartier se retrouvent régulièrement pour jouer dans le parc d'une maison bourgeoise où les propriétaires, sans enfant, aiment les voir s'ébattre. La vie, inévitablement, les a séparés à la fin de l'adolescence, mais ils se sont tous promis de se retrouver un jour, dans ce même parc. Ce jour est enfin venu ! |
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Quelques mots sur |
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| Ce film qui ne serait jamais vraiment sorti en salle mérite l’intérêt du spectateur curieux de l’œuvre du cinéaste tant il distille d’une infinie tendresse pour ses personnages, tant sa simplicité le rend lumineux. Dada, Pierrot, Marie et Gitan, se retrouvent enfin dans le parc de leur enfance, dans ce lieu synonyme de bonheur. Très vite l’endroit envahit les corps jusqu’à imbiber leurs esprits. Ils courent et se poursuivent à travers le labyrinthe des arbustes, se poussent dans le bassin, éclatent de rire à chaque instant. Ils réparent une vieille DS et partent en vadrouille au bord de la mer où ils jouent de nouveau, se jetant l’un l’autre à l’eau. Sur le chemin du retour, ils shootent les poubelles, frappent aux portes… Mais le moment de se séparer ne tarde pas à venir… Marie et Gitan quittent le groupe les premiers… leur séparation sera de courte durée. Le présent ne vaut pas la peine d’être vécu, mieux vaut se réfugier dans les souvenirs d’enfance. En ces temps-là, tout semblait possible, y compris l’amour. Aujourd’hui : Le Gitan, quand il ne recopie pas des grands noms de la littérature, écrit de vagues textes érotiques ou philosophiques qu’il n’a jamais osé présenter à un éditeur. Marie a laissé choir ses études et vit du commerce de son corps. Pierrot noie son désœuvrement dans l’alcool Quant à Dada, il est devenu pseudo jardinier dans le parc de leur enfance Alors, à quoi bon vivre dans le présent pour ne rêver que de l’amour de Marie que l’on n’a pas eu ou que l’on a raté ? Autant laisser le parc aux enfants et s’en aller tout doucement. |
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