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Ariane Ascaride : Angèle Barberini, actrice ||| Jean-Pierre Darroussin : Joseph, le frère d'Angèle, professeur à la retraite ||| Gérard Meylan : Armand, le frère d'Angèle, restaurateur ||| Fred Ulysse : Maurice, le père d'Angèle, Joseph et Armand ||| Anaïs Demoustier : Bérangère, l'amie de Joseph ||| Robinson Stévenin : Benjamin, le pêcheur ||| Yann Trégouët : Yvan, le médecin ||| Jacques Boudet : Martin, le père d'Yvan ||| Geneviève Mnich : Suzanne, la mère d'Yvan ||| Pierre Banderet : 3e garçon dans l'extrait de Ki lo sa ? ||| Esther Seignon : Blanche, la fille d'Angèle ||| Diouc Koma : le soldat ||| Haylana Bechir : la réfugiée adolescente ||| Ayoub Oaued : l'enfant réfugié 1 ||| Giani Roux : l'enfant réfugié 2 |
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La Villa |
![]() Retour à Robert Guediguian |
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La Villa |
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Angèle, Joseph et Armand, se rassemblent autour de leur père vieillissant qu’une attaque a rendu aphasique. Armand tient le modeste restaurant de la calanque. Joseph est un cadre qui a été licencié. Angèle est comédienne et retrouve à contrecœur la maison de son enfance. Et pendant ce temps, des militaires en armes surveillent la côte où échouent des migrants venus d'Afrique. |
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Quelques mots sur |
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Voir un film signé Robert Guédiguian, c’est d’abord retrouver des visages familiers, ceux de sa troupe de sa fratrie, celui d’Ariane Ascaride, de Jean-Pierre Darroussin, de Gérard Meylan et de quelques autres qui au fil des métrages apparaissent ou disparaissent, mais dont la présence imprègne la pellicule. C’est aussi s’immerger dans un paysage connu, au cœur de valeurs immuables. Et le temps, fleuve passionné de la vie, a coulé depuis « Ki lo sa » (1). La joie s’est estompée, il n’est plus l’heure de se jeter dans l’eau. Les cabanons se sont vidés et la calanque est quasi déserte. Ce ne sont ni les caprices de la météo ou de la mer qui ont fait fuir les habitants, mais l’argent, l’argent qui achète tout, de la beauté à la fierté. Seuls subsistent, vestiges du temps jadis, quelques anciens, assis face à l’horizon, contemplant la ligne du néant. La solidarité, ce qui faisait que chacun construisait fièrement la maison des autres, s’est dissoute au fil les années, emportée par la désertification, balayée par la financiarisation. C’était mieux avant ! Parce que solidarité de classe rythmée avec espoir ; parce qu’un Nouveau Monde était à bâtir ; parce qu’ils étaient jeunes… Que reste-t-il de leurs vingt ans ? La mélancolie et le gout amer de l’échec, la volonté d’avoir toujours vingt ans… et la découverte d’un possible nouvel élan de solidarité, de générosité. Avec une élégante simplicité, Robert Guédiguian filme la renaissance de l’espoir. 1- http://www.rayonpolar.com/Films/cineaste_affiche.php?num=64&numero=3 |
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