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Ariane Ascaride : Anouch ||| Syrus Shahidi : Aram, le fils d'Anouch et Hovannes ||| Grégoire Leprince-Ringuet : Gilles ||| Simon Abkarian : Hovannes, le mari d'Anouch, épicier ||| Robinson Stévenin : Soghomon Tehlirian ||| Razane Jammal : Anahit, l'amie combattante de Aram ||| Rodney El Haddad : Vrej, le chef du commando ||| Lola Naymark : Valérie, la petite amie de Gilles ||| Amir El Kacem : Vahé, l'ami d'Aram ||| Siro Fazlian : Arsinée Sarkissian, la mère d'Anouch ||| Serge Avédikian : Armenak ||| Jürgen Zwingel : le président du tribunal berlinois ||| Jurgen Genuit : le docteur Lepsius ||| Wolfgang Pissors : l'avocat Werthauer ||| Gerald Papasian : le leader arménien ||| Hrayr Kalemkerian : Haig ||| Alain Lenglet : le père de Gilles ||| Sylvie Degryse : la mère de Gilles ||| Yann Trégouët : le policier de la DST ||| Pierre Banderet : l'envoyé du ministre ||| Patrick Bonnel : l'Arménien marseillais ||| Adrien Jolivet : le journaliste français à Berlin ||| Paulo Dos Santos : l'ambassadeur turc ||| Maria Pitarresi : Gayane ||| Christophe Demerdjian : Simon ||| Francis Boulme : Talaat Pacha |
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Une histoire de fou |
![]() Retour à Robert Guediguian |
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Une histoire de fou |
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Soixante ans après l’exécution à Berlin de Talaat Pacha, principal responsable du génocide arménien, par Soghomon Thelirian et son acquittement au terme de son procès, Aram, jeune marseillais d’origine arménienne, fait sauter à Paris la voiture de l’ambassadeur de Turquie. L’attentat blesse grièvement Gilles Tessier, un jeune homme qui ne savait même pas que l’Arménie existait… Alors qu’Aram, en fuite, rejoint l’armée de libération de l’Arménie à Beyrouth, Gilles a besoin pour continuer à vivre de comprendre les motivations d’Aram. Anouch, la mère d’Aram, folle de douleur et d’inquiétude, va servir de lien entre les deux hommes. |
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Quelques mots sur |
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Au commencement, un fait historique : le procès à Berlin de Soghomon Tehlirian (1), meurtrier du Talaat Pacha (2), qui se conclut par son acquittement. Prologue en noir et blanc peut-être parce que ce fait s’est effacé des mémoires. Et voila le spectateur propulsé au début d’année 80, parmi les membres d’une famille d'épiciers arméniens où la grand-mère, par delà le procès de 1921, maintient présent le souvenir du génocide de son peuple. Des décennies de luttes et de revendications, de pétitions et de protestations, des décennies où les autorités ont détourné les yeux et ont préféré se plier aux exigences de l’Etat turc. Fin des années 70, début des années 80. Naissance de « Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie » (3) qui prône la lutte armée et pratique les attentats contre les intérêts turcs ou leurs représentants. Et voilà le spectateur balloté entre le Liban où Aram s’est réfugié après avoir commis un attentat à Paris, Marseille où ses parents tentent de vivre comme si de rien n’était, Paris où Gilles, grièvement blessé à la jambe, peine à surmonter le traumatisme. Ainsi, les histoires de chacun s’entrecroisent, se nourrissent et se rachètent, avec pour ligne d’horizon l’Arménie. Mêlant à l’Histoire celle des êtres tourmentés par l’injustice, la vengeance, la honte et le pardon, Robert Guédiguian, toujours habité par le même talent, propose au spectateur une fiction où chaque élément est un fait historique (4). 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Soghomon_Tehlirian 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Talaat_Pacha 3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_secr%C3%A8te_arm%C3%A9nienne_de_lib%C3%A9ration_de_l%27Arm%C3%A9nie 4- https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Antonio_Gurriar%C3%A1n |
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