|
![]() |
|
Ariane Ascaride : Marie-Claire Marteron ||| Jean-Pierre Darroussin : Michel Marteron, le mari de Marie-Claire ||| Gérard Meylan : Raoul, beau-frère, collègue cégétiste et ami d'enfance de Michel ||| Marilyne Canto : Denise, la sœur cadette de Marie-Claire et épouse de Raoul ||| Grégoire Leprince-Ringuet : Christophe Brunet ||| Anaïs Demoustier : Flo, la fille de Marie-Claire et Michel ||| Adrien Jolivet : Gilles, le fils de Marie-Claire et Michel ||| Robinson Stévenin : le commissaire ||| Karole Rocher : la mère de Christophe ||| Julie-Marie Parmentier : Agnès, la jeune voisine de Christophe ||| Pierre Niney : le serveur ||| Émilie Piponnier : Maryse, la compagne de Gilles ||| Yann Loubatière : Jules, l'aîné des demi-frères de Christophe ||| Jean-Baptiste Fonck : Martin, le benjamin des demi-frères de Christophe ||| Raphaël Hidrot : Jeannot, le compagnon de Flo ||| Anthony Decadi : Gabriel ||| Frédérique Bonnal : Martine ||| Miguel Ferreira : Serge Kasparian, un collège licencié 18e tiré au sort |
425 lectures |
|||||||
Les Neiges du Kilimandjaro |
![]() Retour à Robert Guediguian |
|||||||
| ||||||||
Les Neiges du Kilimandjaro |
||||||||
A la SMN la CGT est parvenue à un accord avec la direction. Les vingt licenciés seront désignés par tirage au sort. Michel Marteron, représentant syndical, procède à ce tirage. L’avant-dernier nom est le sien. Depuis son licenciement, Michel coule des jours paisibles avec sa femme Marie-Claire, ses enfants, ses petits-enfants, Denise, la sœur de sa femme et Raoul, son beau-frère qui est par ailleurs son ex-collègue de travail et son ami d’enfance. Pour leurs 30 ans de mariage, Michel et Marie-Claire organisent une fête à laquelle ils invitent les anciens collègues de Michel, les amis et la famille. Tous se sont cotisés pour leur offrir un voyage en Tanzanie — où se dresse le Kilimandjaro — Quelque temps plus tard, deux hommes armés font irruption dans la maison du couple… |
||||||||
Quelques mots sur |
![]() |
|||||||
La méthode a de quoi surprendre : licenciement par tirage au sort. La loterie du malheur. Mais pour Michel Marteron, qui n'est pas représentant syndical pour bénéficier de privilèges, elle se pare des habits de la quiétude. Jusqu’au basculement, jusqu’au jour alors qu’il joue à la belote avec Marie-Claire, Denise et Raoul, deux individus masqués et armés les frappent, les attachent sur leurs chaises et dérobent leurs économies, leurs cartes bleues et leurs billets d’avion. Et le bonheur paisible s’évapore lorsque le hasard d’un trajet en bus permet à Michel de découvrir l’identité de l’un des agresseurs : un camarade de travail ; un licencié comme lui. Pour ce militant de toujours, cet admirateur de Jaurès, l’incompréhension est absolue. Si les ouvriers s’agressent et se volent entre eux, c’est que le sentiment d’appartenance à la classe ouvrière s’est dissous, que la solidarité a disparu. Difficile de l’accepter… et Michel va tenter de comprendre, de discuter avec son agresseur. Mais en vain. Celui-ci lui rit au nez, le renvoie à ses privilèges, sa prime de licenciement, sa retraite… à l’arbitraire du tirage au sort… En écho au délitement de la classe à laquelle il reste rivé, sa famille s’éparpille. Denise s’enfonce dans la dépression, Raoul se métamorphose en beauf pur jus, Marie-Claire désapprouve son comportement lorsqu’il glisse vers la violence. Les couples ne se fréquentent plus, les enfants s’éloignent, chacun agit en cachette de l’autre… Mais au bout du calvaire, parce que le sentiment d’appartenir à la même famille se révèle le plus fort, parce que la bonté n’est qu’une des figures de la solidarité de classe, l’espoir renait… et les merguez grillent, et Michel et Raoul s’embrassent… Elles te feront un blanc manteau Où tu pourras dormir Elles te feront un blanc manteau Où tu pourras dormir, dormir, dormir |
|