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Nick Nolte : Inspecteur Jack Cates ||| Eddie Murphy : Reggie Hammond ||| Annette O'Toole : Elaine ||| Frank McRae : Haden ||| James Remar : Albert Ganz ||| David Patrick Kelly : Luther Kelly ||| Sonny Landham : Billy Bear ||| Brion James : Ben Kehoe ||| Kerry Sherman : Rosalie, une otage ||| Jonathan Banks : Alan Green ||| James Keane : Vanzant ||| Tara King : Frizzy, la réceptionniste de l'hôtel ||| Greta Blackburn : Lisa, la prostituée de l'hôtel ||| Margot Rose : Casey ||| Denise Crosby : Sally ||| Kevin Spacey : le poste de garde de la prison |
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48 heures |
Retour à 48 heures - Le Flic de Beverly Hills |
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48 heures |
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Un détenu s’évade de prison… Un banal contrôle dans un hôtel se solde par deux policiers tués… Jack Cates se met en chasse des tueurs… Reggie peut l’aider, mais Reggie est en prison pour casse et Reggie négocie son aide contre une permission de sortie de 48 heures | ||||||||
Quelques mots sur |
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Ce film doit peu de choses à son scénario dont certains moments relèvent de l’approximation floue et d’autres de la doxa du gun. En fait, c’est dans le subtil agencement de genres disparates qu’il puise ses qualités et son succès. D'ailleurs, l’affiche dit tout ou presque. D’un côté, Nick Nolte (1), archétype du flic dur à cuire, calibre à la main… et c’est à coups de flingue meurtriers que s’ouvre le métrage et qu’il se poursuit par une virile révolvérisation dans les couloirs d’un hôtel (Image 2). De l’autre côté, Eddie Murphy (2), majeur dressé vers le ciel (3)… et c’est au terme d’une vingtaine de minutes que les révolvers se taisent, que les détonations cèdent leur place à la tchatche, que le nouveau shérif fait irruption dans un bar 100 pour 100 blanc et mate à coup de bluff la horde de péquenauds qui applaudit une chanteuse nue (Images 6-7). A ces deux facettes du buddy movie, présentes à l’affiche, il convient de rajouter un troisième élément. Les gangsters que pourchasse Jack Cates semblent évadés d’un film de psychopathe (4), d’un de ces films où la folie tient lieu de raison (Images 1-8). Virilité renfrognée, exubérance rieuse, psychotique débridé… musique à tout va, dialogues crus et quelques fugaces images coquines (Image 4) : « 48 heures » rencontra un franc succès (5). 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Nick_Nolte 2- il s’agit de son premier film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eddie_Murphy. 3- D’après Wikipédia le mot "fuck" serait prononcé 48 fois dans le film en VO. 4- Toujours d’après Wikipédia, pour donner à son personnage, Albert Ganz, un look sale et une attitude psychotique, l'acteur James Remar ne dormait pas avant le tournage de ses scènes. 5- Grand Prix au Festival du film policier de Cognac en1983 |
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