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| Marcel Herrand : Rodolphe ||| Yolande Laffon : la comtesse Sarah MacGregor ||| Alexandre Rignault : le maître d'école ||| Lucien Coëdel : le Chourineur ||| Roland Toutain : Cabrion ||| Ginette Roy : Rigolette ||| Simone Ribaut : Louise Morel ||| Claudye Carter : La Louve ||| Emma Lyonel : Mme Pipelet ||| Lucien Callamand : M. Pipelet ||| Alexandre Fabry : M. Morel ||| Jean-François Martial : le mouchard ||| Cécilia Paroldi : Fleur de Marie ||| Pierre-Louis : Francis ||| Albert Gercourt : Maître Ferrand ||| Germaine Kerjean : La Chouette ||| Raphaël Patomi ||| Jean Carmet ; Tortillard ||| Raymond Carrel : non crédité ||| Defresne : non crédité ||| Lucienne Galopaud : la baronne ||| Marguerite Guérau : une boutiquière ||| Manoutrel : une religieuse ||| Yvette Maurech : non créditée ||| Marcelle Naudia : non créditée ||| Robert Sidonac : le policier (non crédité) ||| Tela Tchaï : La Punaise ||| Claude Vervin : Mme Musard |
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Les Mystères de Paris |
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Les Mystères de Paris |
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| Paris, 1830. Rodolphe, un aristocrate qui s’aventure incognito dans les bas-fonds, sauve une jeune malheureuse, Fleur de Marie, des mains d’un fripon et se pique d’affection pour elle. Voilà qui ne peut que déplaire à Sarah Mac Gregor, un amour de jeunesse qu’il a depuis repoussé. Dépitée, celle-ci fait enlever Fleur de Marie par un couple de coupe-jarrets de la pire espèce, Le « Maître d’école » et La « Chouette ». Et c’est ainsi que la malheureuse se trouve enfermée à la prison Saint-Lazare… Mais le destin réserve à chacun des surprises… |
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Quelques mots sur |
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| Tournée dans les décors montés pour le film de Marcel L'Herbier (1), « La Vie de bohème » (2), aux studios de la Victorine à Nice, cette adaptation du roman d’Eugène Sue serait l’une des plus fidèles malgré la contraction à une heure vingt d’un roman d’un millier de pages porté jusque-là à l’écran principalement sous forme de sérial. Pour réaliser cet exploit scénaristique, le cinéaste a recouru à une multitude de simplifications et à tout autant d’éliminations de personnages ou de lieux. Ainsi, les spécialistes du roman feuilletonesques et de ce film dénombrent entre 29 et 34 séquences distinctes et le fait qu’il ne subsiste qu’un seul cabaret, Le Lapin Blanc, dans les caves duquel Rodolphe manque d’être noyé par la crue de la Seine. De même, les intrigues secondaires sont gommées alors que le noyau de l’histoire s’accélère (3). Le spectateur contemporain jugera probablement ce métrage marqué par les flétrissures du temps que l’on sait peu clément avec le plan quasi fixe et l’économie d’effets visuels. Mais il aurait tort de négliger ce film, ne serait-ce qu’à cause du jeu stupéfiant de Alexandre Rignault (« le Maître d'école ») et Germaine Kerjean (« la Chouette ») 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_L%27Herbier 2- Tourné en 1943, mais sorti en 1945. 3- http://www.medias19.org/index.php?id=21499 |
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