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| Jean Marais : Rodolphe de Sambreuil, l'amant d'Irène ||| Raymond Pellegrin : Baron de Lansignac, l'ennemi de Rodolphe ||| Jill Haworth: Marie Godin dite Fleur de Marie ||| Dany Robin : Irène, la maîtresse de Rodolphe ||| Pierre Mondy : Le Chourineur ||| Georges Chamarat : Jérôme Foulon ||| Noël Roquevert : M. Pipelet, le concierge ||| Jean Le Poulain : Le Maître d'École ||| Renée Gardès : La Chouette ||| Alain Decock : Le jeune Fanfan Morel ||| Robert Dalban: Le patron de l'auberge des Ravageurs ||| Paulette Dubost: Mme Pipelet, la concierge ||| Benoîte Lab : Louise Morel, la femme du tailleur ||| Gabriel Gobin : M. Morel, le tailleur ||| Madeleine Barbulée : Mme Godin ||| Maria Meriko : Mme Georges ||| Charles Bouillaud : M. Godin ||| Raoul Billerey : Amédée ||| Guy Delorme : policier ||| Henri Guégan : Un bagarreur ||| Jean Minisini : Un bagarreur ||| Yvan Chiffre : Un argousin ||| Guy Henry : Un policier sur les quais ||| Jacques Seiler : Un acolyte ||| Paul Cambo : Le préfet (rôle coupé ou absent d'une version tv tronquée?) ||| Alain Bouvette : Oscar ||| Jean-Michel Rouzière : Armand (non crédité) ||| Bedra Benharrats : Margot, une servante ||| Henri Lambert : Le contremaître sur les quais ||| Alain Nobis : L'écrivain public ||| Raphaël Patorni : Le président du Cercle ||| Albert Dagnant : Un policier ||| Florence Blot : La nouvelle locataire ||| Henri Coutet : Le nouveau locataire ||| Louis Bugette : Le faux aveugle ||| Bernard Musson : maître d'hôtel (restaurant "bal masqué") ||| Jacques Sommet : Arnoux ||| Jimmy Perrys : Le voisin de l'accidenté ||| Catherine Brieux ||| Lisette Lebon ||| Georges Aubert ||| Jean Blancheur ||| Tilly Dorville ||| Annette Irlandini (créditée mais invisible à l'écran) ||| Jacques Sablon ||| Robert Chevrigny : membre du Cercle ||| Laure Paillette : Jeanne, la bonne ||| Alfred Baillou : Un homme au bouge ||| Lucien Frégis : Le médecin ||| Kempetian : Georges, le patron de l'auberge |
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Les Mystères de Paris |
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Les Mystères de Paris |
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| A la suite d’un pari stupide avec le baron de Lansignac, Rodolphe de Sombreuil cause la mort d’un honnête ouvrier parisien. Lorsqu’il apprend le drame de la bouche de la veuve, Rodolphe de Sombreuil part à la recherche de sa fille Marie Godin qui a mystérieusement disparu. Déguisé en homme du peuple, il arpente les bas-fonds de la capitale et se lie d’amitié avec le Chourineur, un ancien forçat qui le conduit en un lieu appelé le « Caveau des chevillards » où sévissent la « Chouette » et le « Maître d’école ». Et pendant ce temps, l’ignoble Lansignac, spéculateur immobilier sans scrupules, du fond de son cabinet particulier, ourdit des complots qui ne seront pas sans conséquence quant au destin de chacun... |
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Quelques mots sur |
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| Après « Les Trois Mousquetaires », « Cadet Rousselle », « Le Bossu », « Le Miracle des loups » et un an avant un « OSS 117 se déchaîne », début d’une série de trois films qu’il alterne avec ses Fantômas, André Hunebelle (1) propose son adaptation des « Mystères de Paris », adaptation qui se révèle prudemment distante de l’objet littéraire qu’il porte à l’écran En fait, ce que Hunebelle présente au public n’est ni un resserrement, ni une simplification, ni une épuration, ni un accommodement discutable des plus de mille pages écrites par Eugene Sue. « Les mystères de Paris » d’Hunebelle sont à ceux d’Eugène Sue ce que les bâtonnets de poisson pané sont au homard flambé au cognac (2). Pour autant ceci ne suffit pas à qualifier ce métrage, il convient de le juger à l’aune de ses intentions et non pas de ses trompeuses prétentions. Ce réalisateur n’a jamais ambitionné autre chose que d’offrir des spectacles légers, simples et rythmés au plus large public. Avec quasi 3 millions d’entrées en 1962, ses « Mystères de Paris » atteignent brillamment l’objectif. Mais il est vrai, qu’ici comme ailleurs, Hunebelle a mis en haut de l’affiche un acteur extrêmement populaire dans les années 60 : Jean Marais (3). Malheureusement, le succès populaire n’est pas garant de qualité et le temps dépouille souvent les images de leur charme d’antan. Aujourd’hui, les échanges de coups de poing ou les bagarres à coups de madriers dans les catacombes ne sont plus facteur d’émerveillement. Le mystère s’est dissout, seules subsistent les odeurs de détergent qu’exhalent les reproductions proprettes des bas-fonds Et les coupe-jarrets, à l’exception de Jean Le Poulain (4) qui offre au public un visage débordant de vice et de sournoiserie, empestent le shampoing. Quant aux personnages féminins, ils se révèlent d’une platitude déclamatoire agaçante, le summum étant atteint par Jill Haworth (5) dont le rôle, il est vrai, se résume à de la figuration. 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Hunebelle 2- http://www.l-eaualabouche.com/article-homards-grilles-flambes-au-cognac-113825890.html 3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Marais 4- https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Le_Poulain 5- https://fr.wikipedia.org/wiki/Jill_Haworth |
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