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Ed Skrein : Frank Martin ||| Ray Stevenson : le père de Frank ||| Loan Chabanol : Anna ||| Lenn Kudrjawizki : Leo Imasov ||| Tatiana Pajkovic : Maria ||| Radivoje Bukvic : Arkady Karasov ||| Gabriella Wright : Gina ||| Wenxia Yu : Qiao ||| Anatole Taubman : Stanislav Turgin ||| Noémie Lenoir : Maïssa ||| Samir Guesmi : inspecteur Bectaoui |
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Le Transporteur : Héritage |
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Le Transporteur : Héritage |
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Frank Martin, l’ex-mercenaire des forces spéciales, transporteur hors pair, se retrouve au cœur d’une vendetta initié par quatre vénus de carrefour en rupture de banc, à l’encontre de leur ancien ruffian, un membre impitoyable de la mafia russe. | ||||||||
Quelques mots sur |
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Le transporteur sans Jason Statham risquait d’être un collapsus sans cœur, pourtant il n’en est rien. L’ensemble des règles visuelles est respecté jusqu’au moindre détail, avec de-ci de-là quelques arrangements. Ainsi, les cagoulards patibulaires, masqués et pieds nickelés du premier opus sont remplacés par trois belles blondes vêtues succinctement de noir. Quant à la tentative de braquage dans un parking souterrain afférent au second opus, elle est sexualisée grâce à l’apparition d’une belle jupe ultra courte tendance japonaise. La scène de bagarre à la hache présente dans le transporteur 1 et 2 est reprise pour le plus grand frisson du spectateur amateur d’empoignades aux bras courts, quand aux bonds dans les airs du quadruple O., tel un oiseau affranchi des lois du champ de pesanteur, elles ne dérogent pas au rendez-vous. A l’image de tout le visuel de la franchise qui répond présent, le scénario ne transgresse pas les attendus. Après une ouverture aussi improbable que mitraillant, le métrage s’enfonce dans une longue succession de scènes de poursuite, où les tôles froissées abondent à profusion, et alternent avec quelques moments de répit consacré à des fesses féminines pudiquement couvertes ou à des beautés, in magazine, qui s’effeuillent en fond d’écran. Quant à l’essentiel, si essentiel il y a, son inconsistance ne pourra que ravir l’adepte du zapping, tant il est vrai que le ratage de plusieurs minutes ne handicape pas la compréhension de l’intégralité du propos. Alors, faut-il visionner cette nouvelle déclinaison de ce livreur haut de risque ? Oui, mais à condition de n’y chercher qu’une excellente excuse à un gavage de confiseries. |
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