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Jason Statham : Frank Martin ||| Shu Qi : Lai ||| Matt Schulze : Wall Street ||| François Berléand : inspecteur Tarconi ||| Ric Young : M. Kwai |
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Le Transporteur |
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Le Transporteur |
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Pour les livraisons à haut risque et souvent illégales, un seul nom, une seule adresse : Frank Martin, ancien agent des services spéciaux. Obéissant à des règles strictes, Frank ne s’intéresse jamais au colis transporté, mais cette fois-ci il a ouvert le sac posé dans son coffre et a découvert une jeune femme se nommant Lai… En d'autres termes, il a ouvert un sac de nœuds mortel ! |
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Quelques mots sur |
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Voilà un film qui s’ouvre et se referme sur des images qui le résument parfaitement. Au commencement, on pointe sur la tempe gauche de Frank Martin, dit le transporteur, un revolver de fort calibre. A achèvement, on pointe sur la tempe droite de Frank Martin, dit le transporteur, un revolver de fort calibre. Entre ces deux moments, à la forme d’ouverture et de fermeture de parenthèse, le réalisateur développe avec beaucoup d’application et de propreté, l’absence de scénario qu’emplissent quelques poursuites en voitures, quelques gangsters aux mines encagoulées, probablement évadés d’une galéjade des années 70, deux ou trois explosions et fusillades, un Chinois de Monaco et une paire de belles jambes adroitement filmée. Sur cette vacuité scénaristique, qui s’apparente à une prescription médicale : Règle n°1 : Ne jamais modifier le contrat Règle n°2 : Pas de nom Règle n°3 : Ne jamais ouvrir le colis Règle n°4 : Ne briser les règles sous aucun prétexte Louis Leterrier ne tente même pas d’exploiter le sourire charmeur de Shu Qi autour d’une madeleine qui aurait pu constituer le prétexte à réminiscences et donc à humanisation de ses personnages abracadabrantesques y compris dans l’univers de la fiction. François Berléand, à l’image de tous les acteurs, s’acquitte du minimum attendu d’un figurant, quant à Jason Statham il se contente des quelques entrechats d’un contorsionniste débutant. Alors, faut-il voir ce film ? Oui, à condition de ne pas rechercher un « transporteur » en partance vers le rêve, mais un banal « Taxi » à destination du sourire. |
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