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Episode de la série télévisée Johnny Staccato |
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Meurtre en do majeur |
Retour à John Cassavetes |
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Meurtre en do majeur |
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Episode 2 Un chef d'orchestre, sur le comeback, apprend que quelqu'un tente de l’empoisonner. Mais quatre personnes pourraient bien vouloir le tuer |
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Quelques mots sur |
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Les Images présentées correspondent à l'épisode 10 "Tempted" Johnny Staccato est une série télévisée américaine en 27 épisodes de 25 minutes, diffusée entre le 10 septembre 1959 et le 27 mars 1960. En France, la série a été partiellement diffusée sur Antenne 2 en 1986. Johnny Staccato (interprété par John Cassavetes) est un pianiste de jazz, membre d'un sextette composé de musiciens de jazz West Coast, qui joue au Waldo's Café, un cabaret new yorkais situé McDougall Street dans Greenwich Village et dont le propriétaire est Waldo, un ami de Staccato. Pour arrondir ses fins de mois, Johnny Staccato exerce en amateur le métier de détective privé. Ses investigations se cantonnent la plupart du temps au milieu de show-biz (toutlecine.com) La musique de la bande-son était interprétée par le combo de Pete Candoli. Avec Pete Candoli - trompette -, Milt Bernhart - trombone-, Red Norvo - vibraphone -, Barney Kessel - guitare -, Red Mitchell - basse -, et la de Shelly Manne - batterie-. John Williams double Cassavetes au piano. (voir épisode Night of Jeopardy ) John Cassavetes vient de remanier Shadows, dont il n’était pas satisfait du montage. Les frais engagés l’endettent encore davantage et c’est dans ce contexte qu’il accepte de jouer le rôle du jazzman détective-privé (1) Dans la pure tradition du cinéma de genre qui mettait en scène des personnages de la littérature policière, comme Philip Marlowe, Johnny Staccato s’inscrit dans le décor labyrinthique de la ville, nocturne et menaçante. Le caractère trouble de ce cadre urbain est surdéterminé par le lieu particulier qu’occupe le musicien-détective : Une boite de jazz, un cabaret ou l’alcool coule à flots, un endroit moralement proche des égouts de la société, la frontière entre l’ordre et la délinquance. La plus part des épisodes commence dans le cabaret new-yorkais et se termine dans ce même cabaret (2). Entre ces deux scènes, le détective s’enfonce dans la ville à la poursuite du crime, voyage qui le conduit souvent dans des impasses obscures, comme si cette course ne pouvait que se heurter à un mur, celui de la corruption et n’être qu’un éternel retour en arrière, un perpétuel recommencement. Du cabaret au cabaret Johnny Staccato doit franchir la frontière et arpenter l’asphalte luisant et glissant, au risque de se perdre. Mais sur son salut veille, au-delà des images en noir et blanc, des sous-sols où se terrent les gangsters, sa voix off, celle d’un Johnny Staccato en repère moral détaché et désabusé. (1) Cette première incursion au petit écran n’a pas dû être qu’alimentaire, puisqu’il réalise cinq épisodes et qu’il aurait participé à l’écriture de quelques autres (2) Dans le premier épisode (voir les images de l’épisode Solomon) Johnny Staccato boit paisiblement un verre en compagnie d’une blonde, il reçoit un coup de fil, se dirige vers le vestiaire, enfile son pardessus, son flingue et s’enfonce dans la nuit urbaine |
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