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Nikolaj Lie Kaas : Carl Mørck ||| Fares Fares : Assad ||| Søren Pilmark : Marcus Jacobsen ||| Johan Philip Pilou Asbæk : Ditlev Pram ||| David Dencik : Ulrik Dybbøl ||| Danica Curcic : Kimmie Lassen ||| Johanne Louise Schmidt : Rose |
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Profanation |
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Profanation |
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En 1987, Thomas et Marie Jorgensen ont été sauvagement assassinés. L’enquête s’est soldée par l’arrestation d’un jeune drogué qui quelques années plus tard a bénéficié d’une remise de peine. Vingt ans après, le père des victimes s’adresse au commissaire Carl Morck. Toujours aussi peu sociable, celui-ci l’éconduit. Quelque temps plus tard l’homme s’ouvre les veines en léguant à Carl Morck un carton qui contient tous les éléments qu’il a rassemblés sur le double meurtre. L’attention de Carl Morck est attirée par la retranscription d’un coup de téléphone à la police qu’aurait passé une certaine Kimmie Lassen au moment du crime et dont il ne trouve pas de trace dans le dossier officiel… |
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Quelques mots sur |
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Reprenant les recettes du premier volet, ce second opus organise son intrigue et son schéma narratif de sorte que le suspense aille crescendo. Au fil des minutes, par l’intermédiaire d’analepses et d’un montage parallèle, le puzzle se met en place et le spectateur découvre les enjeux et les risques de l’enquête dans laquelle se sont plongée Carl Mørck et son adjoint Hafez el Assad (Images 3-6). Tout aussi glauque et poisseux que le métrage précédent celui-ci insiste davantage sur la violence physique et dépeint sans sympathie certaines dérives de la bourgeoisie qui de par sa puissance financière s’imagine au-dessus des lois, en dehors de l’humanité (Image 7). Au suspense typiquement hitchcockien, s’ajoute explicitement un autre élément fondateur du cinéma de ce réalisateur, élément ébauché précédemment : la culpabilité diffuse. Certes, Kimmie Lassen a prévenu la police du double meurtre dont elle a été témoin, mais elle n’en a pas moins participé à toutes les exactions de la bande d’étudiants, participé activement au point d’en retirer du plaisir (Images 2-4-5). Coupables, tous le sont, de l’avocat au préfet qui couvrent les meurtres et les tabassages, de l’école au faux coupable qui ont fermé les yeux quand ils n’ont pas été d’actifs complices. |
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