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David Suchet : Abraham Van Helsing ||| Marc Warren : le Comte Dracula ||| Dan Stevens : Lord Holmwood ||| Sophia Myles : Lucy Westenra ||| Benedick Blythe : Lord Godalming ||| James Greene : le docteur Blore ||| Tom Burke : le docteur John Seward ||| Donald Sumpter : Alfred Singleton ||| Stephanie Leonidas : Mina Murray ||| Rafe Spall : Jonathan Harker ||| Ian Redford : Hawkins ||| Tanveer Ghani : Cotford ||| Rupert Holliday-Evans : DI Burton ||| David Glover : Stephens ||| Ian Gain : le sergent Kirk ||| Richard Syms : le prêtre |
45 lectures |
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Dracula |
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Dracula |
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Lord Arthur Holmwood doit quitter précipitamment sa fiancée Lucy Westenra : son père se meurt. Parvenu à Withby, il apprend que son père est atteint de Syphilis… et que lui-même est affecté par cette infection. La secte, qui approche Lord Arthur Holmwood, soutient que le Comte Dracula, aux pouvoirs extraordinaires, peut purifier son sang corrompu… mais l’homme vit en Transylvanie… Holmwood s’empresse d’acquérir une propriété à Londres afin d’y installer le Comte Dracula. L’avocat Harker est dépêché en Transylvanie afin de finaliser la transaction et d’organiser la venue du Comte… |
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Quelques mots sur |
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Avec cette adaptation télévisuelle, le personnage de Renfield, que d’aucuns jugent superfétatoire, disparait. Mais le remaniement central de cette nouvelle lecture du roman de Bram Stoker réside ailleurs. Dans ce téléfilm, la venue de Dracula à Londres est directement liée au sang et à travers lui au sexe. Le richissime Arthur Holmwood est atteint de la syphilis, maladie du sang que Dracula pourrait enrayer aux dires d’Alfred Singleton, grand chef d’une confrérie secret qui le vénère (Image 2). La syphilis, qui met en danger la vie de Arthur Holmwood, interdit à sa jeune épouse (Image 3), la plénitude sexuelle. De ce fait, Dracula n’est plus cet être étrange qui ensorcelle ses victimes, mais la personnification de leur désir d’amour physique, de cette fièvre qui les ronge et les poursuit jusque dans leurs rêves. Ainsi, Lucy Westenra connait un sommeil agité (Image 5) avant que Dracula la possède… sans qu’elle émerge de l’inconscience (Image 6). Ce même manque, cette même frustration, dû à la mort de Jonathan, seront les éléments déterminants qui conduiront Nina à quasi succomber au manque de charme du Comte. Et la prégnance du sang recule devant celle du sexe. Certes, il ne s’agit que d’un téléfilm et les images se doivent d’être sages, mais la charge érotique du propos ne déserte pas un instant l’écran. Lorsque Lucy, devenue vampire, réapparait, avec l’intention de mordre jusqu’au sang Arthur, le sexe s’impose à l’image. Elle n’est plus la jeune épouse réservée, mais une boule de désir qui n’hésite pas à s’exhiber afin de combler ses appétits (Image 7). Au-delà de ces arrangements scénaristiques, le téléspectateur, curieux des diverses apparitions de Dracula à l’écran, sera aussi séduit par la qualité de la mise en scène, la justesse des images (Images 4), le rythme du montage, l’adroit recours à des cuts nerveux et à des filtres maîtrisés (Image 1). |
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