|
![]() |
|
Wei-Qiang Zhang >... >Dracula ||| Tara Birtwhistle >... >Lucy Westernra ||| David Moroni >... >Dr. Van Helsing ||| CindyMarie Small >... >Mina ||| Johnny A. Wright >... >Jonathon Harker ||| Stephane Leonard >... >Arthur Holmwood ||| Matthew Johnson >... >Jack Seward ||| Keir Knight >... >Quincy Morris ||| Brent Neale >... >Renfield ||| Stephanie Ballard >... >Mrs. Westernra ||| Sarah Murphy-Dyson >... >Vampiress / Nun / Maid ||| Carrie Broda >... >Maid / Nun ||| Gail Stefanek >... >Maid / Vampiress ||| Janet Sartore >... >Maid / Nun ||| Jennifer Welsman >... >Gargoyle / Nun ||| Emily Grizzell >... >Gargoyle / Nun ||| Chalnessa Eames >... >Gargoyle / Nun ||| Vanessa Lawson >... >Gargoyle / Nun ||| Michelle Lack >... >Nun ||| Kerrie Souster >... >Vampiress |
155 lectures |
|||||||
Dracula, pages tirées du journal d'une vierge |
![]() Retour à Dracula |
|||||||
| ||||||||
Dracula, pages tirées du journal d'une vierge |
||||||||
Londres. Dracula vampirise Lucy Westenra. Le docteur Van Helsing, afin de combattre l’infection préconise des transfusions et fait appel à ses trois prétendants. Malheureusement, Dracula réussit à mordre à nouveau Lucy… qui meurt. Van Helsing entraine les trois hommes jusqu’au cimetière où repose Lucy. L’un des hommes parvient à transpercer le corps de Lucy de son pieu… Van Helsing lui tranche la tête. Le marchand Harker parvient à s’échapper du château de Dracula et retrouve sa fiancée Mina… mais Dracula ne tarde pas à s’attaquer à la belle… |
||||||||
Quelques mots sur |
![]() |
|||||||
Un jour Guy Maddin (1) aurait reçu une commande : filmer la représentation de Dracula par le Ballet Royal de Winnipeg (Royal Winnipeg Ballet). Le cinéaste saccage la doxa de la captation d’un spectacle vivant qui pose en axiome le mouvement de la caméra, mouvement artificiel et contradictoire avec le projet. Le cinéaste ne filme pas un spectacle vivant, il réalise un long métrage protéiforme qui aligne plus de 2000 plans. Porté par la musique de Mahler, « Dracula, Pages Tirées Du Journal D'une Vierge » recourt à toutes les figures de style du cinéma muet : images en noir et blanc, intertitres, effets d’iris. Mais au-delà de la simple volonté de se ressourcer au cinéma des années vingt, le réalisateur bricole et s’accapare cette esthétique. Le noir et blanc se tache de couleurs ; les intertitres jaunissent ; les effets d’iris se figent ; les bleus, les roses ou les sépias filtrent l’image ; le Super-8 est gonflé, le grain envahit l'écran. Pour les uns, le résultat frôle le génie : « Cette chorégraphie (…) il la prend à bras-le-corps et, de contrainte, la retourne en puissance graphique, en élan touchant parfois au vertige. » (2). Pour d'autres : « L'exercice manque de souffle, de conviction et de justification artistique. Un coup pour rien » (3). Mais c’est le propre des œuvres d’art que de ne pas provoquer le consensus. 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Maddin 2- François Gorin - Télérama 3- Xavier Leherpeur - TéléCinéObs |
|