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| Leslie Nielsen : Comte Dracula ||| Peter MacNicol : Thomas Renfield ||| Steven Weber : Jonathan Harker ||| Amy Yasbeck : Mina Murray ||| Lysette Anthony : Lucy Westenra ||| Mel Brooks : Dr Abraham Van Helsing ||| Harvey Korman : Dr Jack Seward ||| Megan Cavanagh : Essie ||| Mark Blankfield : Martin ||| Matthew Porretta : Le lieutenant au bal ||| Anne Bancroft : Madame Ouspenskaya |
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Dracula: mort et heureux de l'être |
 Retour à Dracula |
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Dracula: mort et heureux de l'être |
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| Suivant les traces de ses prestigieux prédécesseurs, ce Dracula débarque à Londres avec l’aimable projet de se gaver de sang frais… mais ses gaffes et maladresses ne vont pas simplifier son ouvrage | ||||||||
Quelques mots sur |
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| Trois ans après le Dracula de Francis Ford Coppola, Mel Brooks (1) s’intéresse à son tour au personnage. Dès l’affiche, pastiche de celle de Francis Ford Coppola, les intentions du cinéaste sont explicitement énoncées : son film sera une parodie. Relativement, ficelle à l’œuvre originale, malgré quelques modifications importantes, Mel Brooks convoque toute l’imagerie classique. Ainsi, le spectateur aperçoit l’ombre de Nosferatus (Image 1), n’échappe pas aux canines et autres chauves-souris, ni, bien sûr, à l’incontournable scène du coup de pieu dans le cœur de la femme vampire, particulièrement délirante dans ce cas (Image 5). Ce même spectateur a droit à quelques magnifiques et anachroniques scènes de danse acrobatique, dont l’une d’entre elles est probablement inspirée du « Bal des vampires » (Image 8). Exagérations, gaffes, maladresses, discussions oiseuses… tels sont quelques-uns des ingrédients comiques de ce métrage. Mais au-delà du clownesque « tarte à la crème », le véritable ressort de son humour se loge, peut-être, dans l’un des aspects fondamentaux du personnage de Dracula : Eros. Certes, le Dracula de Mel Brooks demeure porteur de mort, mais d’une mort bien étrange puisqu’elle se traduit par la libération de la libido de ses victimes, qui oublie la bienséance victorienne (Image 7) qui les a accompagnées leur vie durant. « Lucy : Partez avec moi, Jonathan. Vous m'avez toujours désirée, et je vous ai toujours désiré. Nous pouvons enfin être ensemble. Jonathan : Mais Lucy, je suis fiancé à Mina et vous êtes morte. Lucy : Je ne suis pas morte, je suis une revenante. Jonathan : Mais moi, je ne reviens pas sur mes fiançailles. Lucy : Laissez-moi vous embrasser. Laissez-moi vous montrer la profonde passion d'une frénésie sexuelle débridée. Jonathan : Voyons Lucy, je suis anglais ! Lucy : Eux aussi ! (dit-elle en pressant ses seins (Image 4) » Dracula éveille le désir assoupi par tant de décorum, déchaine la libido (Image 3-6)… et ce n’est pas Thomas Renfield qui a failli succomber qui se plaindra. Thomas Renfield : Qui êtes-vous donc ? Je vous signale que vous chevauchez mon genou… Arrêtez immédiatement !... Non, c'est mal !... C'est mal, vous entendez ?... Faites-moi mal !... Faites-moi mal à en mourir ! (Dit-il aux deux créatures (Image 2) lorsque’elles le rejoignent dans son lit) 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Mel_Brooks |
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