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La Dinastía de Dracula |
 Retour à Dracula |
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La Dinastía de Dracula |
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| En 1595 la Sainte Inquisition condamne à mort le comte Orloff. Les moines lui plantent un pieu dans le cœur avant de l’enterrer. Sa femme invoque Satan et promet de revenir dans 300 ans. Au terme de ces trois siècles, Madame Kostoff débarque au Mexique en provenance d’Europe avec pour bagage un cercueil. Très vite, elle émet le souhait d’acheter l’ancienne propriété du comte Orloff puisque c’est sur ces terres que repose sa dépouille et qu’elle projette de le ressusciter durant la nuit de Walpurgis |
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Quelques mots sur |
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| Si le cinéma horrifique mexicain a connu son heure de gloire, en 1980 il ne connait plus que le marasme. Titré « La Dinastía De Dracula », ce métrage demeure fort imprécis quant à la filiation qui le lie au Comte, prince des ténèbres. Certes, le vampire qui parcourt la nuit disséminant une multitude de cadavres s’attaque à la gorge de ses victimes et se transforme en chauve-souris, mais cela ne suffit pas à en faire un descendant de Dracula. D’autant plus que le film cultive l’ambiguïté au sujet de son identité (1). • Mais là ne réside pas le plus consternant. Certes, la créature de la nuit est capable de se métamorphoser en chien, fumée ou flammes, mais lorsqu’il entrebâille la bouche (Images 1-4), il prête plus à rire qu’à fuir, même si ses victimes, préfigurant le cri continuel de Sally (2), hurlent de peur. • Mais là ne réside pas le plus consternant. Un curé et un médecin constituent le couple qui va combattre le vampire. Et qui croyez-vous qui est le tenant du scepticisme : le curé ! Alors que le bon sens aurait voulu que ce brave prêtre soit enclin à croire aux créatures du Malin pendant que le médecin, tenant de la science, n’aurait dû croire qu’à la raison. • Mais là ne réside pas le plus consternant. Peut-être se terre-t-il dans cette longue scène, où assis chacun en bout de table, le médecin et le vampire se font face pour une discussion faite de champs contre champs que ponctuent des zooms mal venus (Image 5). A moins qu’il ne court tout au long de l’accumulation de scènes identiques (Images 3-6) A moins qu’il ne se niche lors du dénouement où le curé enfin débarrassé de son scepticisme se dévêt de sa soutane pour affronter à main nue le vampire. Quoi qu'il en soit, et compte tenu de la place qu’occupe la religion dans l’intrigue, le spectateur le plus athée ne peut s’empêcher de s’écrier : Et Dieu dans tout ça ? (Image 7) 1- Le vampire est appelé par deux fois Baron Van Helsing, alors que dans la fiche technique il est appelé Drácula. mais à d’autres moments il est dénommé Antonio de Orlaz 2- « Massacre à la tronçonneuse » |
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