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Le lac de Dracula |
 Retour à Dracula |
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Le lac de Dracula |
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| Parce que son chien s’était enfui, la petite Akiko Kashiwagi fit une étrange rencontre. Depuis elle s’est convaincue qu’il ne s’agissait que d’un cauchemar, mais un cauchemar qui la traumatisait au point que son souvenir la poursuit. Mais voilà qu’autour du lac des cadavres exsangues de femme sont retrouvés… et que sa sœur agit bizarrement. Pour écarter le danger qui la menace, Akiko Kashiwagi, avec l’aide de son fiancé, devra explorer ses souvenirs enfouis et revenir sur les lieux pour affronter le vampire. |
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Quelques mots sur |
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| Entre l’image un et l’image six, la vie s’est écoulée et le cauchemar est devenu réalité. Mêlant avec adresse à la configuration classique des personnages de Dracula des fragments de psychanalyse, au travers de l’hypnose et des traumas psychiques de la petite enfance, à des éléments oniriques, ce film qui ne fut titré Dracula qu’à l’export, installe entre les deux images semblables un climat angoissant propice au suspense. Une porte qui grince ou refuse de se fermer et le spectateur se préparent à l’apparition de Dracula. Un sourire ambigu, une pâleur excessive et chacun pressent l’imminence du danger. La nuit, la pluie, le vent et la mort rôde en ces lieux isolés. Dracula, phœnix des enfers, renaitra de ses cendres. Le temps ne lui est pas compté et le film déroule lentement son intrigue au grand dam du spectateur qui souhaite le voir réduit en poussière au plus vite. Enfin, après l’image six, les décors magnifiques cèdent la place à des relents gothiques de la Hammer pour une mise à mort classique du prince japonais des ténèbres. Et Akiko Kashiwagi connaitra enfin la quiétude et le bonheur pendant que le spectateur s’enfoncera dans le désordre urbain, charmé par cette revisite du mythe de Dracula. |
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