|
![]() |
|
Francis Lederer : Comte Dracula, Bellac Gordal ||| Norma Eberhardt : Rachel Mayberry ||| Ray Stricklyn : Tim Hansen ||| John Wengraf : John Merriman ||| Virginia Vincent : Jennie Blake ||| Gage Clarke : Reverent Dr. Whitfield ||| Jimmy Baird : Mickey Mayberry ||| Greta Granstedt : Cora Mayberry ||| Enid Yousen : Frieda |
25 lectures |
|||||||
Le Retour de Dracula |
![]() Retour à Dracula |
|||||||
| ||||||||
Le Retour de Dracula |
||||||||
Dracula doit fuir sa Transylvanie où il risque l’anéantissement. Dans le train qui l’éloigne de son cercueil ancestral, il tue un artiste peintre tchèque et fait main basse sur ses papiers d’identité. Arrivé aux États-Unis, il s’installe chez la sœur de l’homme dont il a usurpé l’identité, dans une petite ville de Californie. Son étrange comportement étonne la jeune Rachel, mais ne l’inquiète pas outre mesure. Après avoir expédié au royaume des non-morts Jennie, la meilleure amie de Rachel, il jette son dévolu sur celle-ci. |
||||||||
Quelques mots sur |
![]() |
|||||||
Avec ce nouveau métrage, Dracule ne quitte pas seulement la Transylvanie pour rejoindre la Californie, il quitte aussi les studios de la Universal et son bestiaire de monstres pour rejoindre ceux de la Gramercy Pictures. Ce transfuge lui profite-t-il ? Rien n’est moins sûr. Débarrassé de sa cape et coiffé d’un Borsalino (Image 1), que d’aucuns désignent sous le nom de « Bogart », il semble plus enclin à la cryogénisation (Image 2) qu’à l’éros et les regards, qu’il pose sur le corps endormi de Rachel, sécrètent plus l’ennui que la concupiscence (Image 5). Quant aux sentiments qu’il éveille chez ses victimes, leurs expressions, yeux arrondis, bouche en cul de poule, fuite éperdue, ne trahissent aucun émoi de nature trouble. Débarrassé de toute charge sexuelle latente, ce fade Dracula de 58 ne pouvait s’appuyer que sur les posters pour envouter le spectateur avide de jambes nues et de décolletés prometteurs. Mais il est vrai que l’affiche était un art à part entière, un art souvent mensonger destiné à masquer la pruderie des métrages (Image 4). Pour autant, le groupie du Comte ne dédaignera pas cette version, ne serait-ce que pour sa mort, à tendance gore, particulièrement expressive (Image 8). |
|