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Christopher Lee : le comte Dracula ||| Herbert Lom : le professeur Abraham Van Helsing ||| Klaus Kinski : Renfield ||| Maria Rohm : Mina Harker ||| Fred Williams : Jonathan Harker ||| Soledad Miranda : Lucy Westenra ||| Jack Taylor : Quincey Morris ||| Paul Muller : Dr. John Seward |
35 lectures |
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Les Nuits de Dracula |
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Les Nuits de Dracula |
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Jonathan Harker entreprend un long périple jusqu'aux confins de la Transylvanie afin d’y concrétiser une transaction immobilière avec le comte Dracula. Mais très vite son séjour vire au cauchemar… il s’aperçoit que le comte le retient prisonnier. Jonathan Harker parvient à s’échapper et à rejoindre Budapest où il est hospitalisé. Mais dans cette même clinique, un homme, du nom de Reinfield, enfermé dans une cellule capitonnée, affirme que le Comte a fait le voyage jusqu’à Budapest... |
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Quelques mots sur |
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Wikipédia place ce film en trentième position dans l’interminable filmographie de Jesús Franco (1). Après avoir taquiné à deux reprises les écrits du marquis de Sade et porté à l’écran le maléfique Fu Manchu ou quelques lieux d’incarcération pour femme, il se frotte à l’inévitable Comte Dracula avec une ferme volonté de fidélité au texte de Bram Stoker. Et si l’on excepte quelques changements de nom et de lieux, ainsi qu’une seconde partie vite expédiée, chacun doit admettre que Jesús Franco n’a pas dérogé à sa promesse. Pour autant, ce métrage n’intéressera que les zélateurs de cet incontournable cinéaste espagnol du film d’exploitation. A Klaus Kinski, qui refusait de paraitre dans un film de vampire, il présente un faux scénario et l’abandonne à l’apathie de son personnage de dément tourmenté par des problèmes capillaires. A Christopher Lee, insatisfait de son personnage de Dracula, il offre un rôle réduit à de la figuration quasi statique. Et aux spectateurs friands de coquineries, il accommode des affiches affriolantes qui inscrivent son film dans la lignée Hammer. Pour le reste, en bon artisan désargenté, il se focalise sur ses jeux d’optique (Images 4-6), qu’il agrémente de contre-plongées aux prétentions horrifiques (Image 1) ou d’éclaboussures prétendument gores (Image 8). Mais ces défauts sont quantité négligeable (2) au regard de ses insoutenables zooms avant ou arrière qui cadencent le métrage, au rythme d’un par minute, et qui partent ou se terminent quasi invariablement sur des yeux exorbités (Image 2 à image 3 ou inversement). 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Jes%C3%BAs_Franco 2- Le site http://www.clubdesmonstres.com/, dans ses pages dédiées à Jess Franco au sujet de ce film, souligne par ailleurs : • le ridicule des scènes de chauves-souris agitées devant les fenêtres. • Le ridicule de la scène où des animaux empaillés passent à l’attaque. • La maladresse de cette ombre de caméra qui se dessine sur le mur de la cellule de Klaus Kinski. |
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