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Christopher Lee : Comte Dracula ||| Peter Cushing : Professeur Lorrimer Van Helsing ||| Michael Coles : Inspecteur Murray ||| William Franklyn : Torrence ||| Freddie Jones : Professeur Julian Keeley ||| Joanna Lumley : Jessica Van Helsing ||| Richard Vernon : Colonel Mathews ||| Barbara Yu Ling : Chin Yang ||| Valerie Van Ost : Jane ||| Patrick Barr : Lord Carradine ||| Peter Adair : le docteur |
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Dracula vit toujours à Londres |
![]() Retour à Dracula |
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Dracula vit toujours à Londres |
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Le spécialiste des sciences occultes Lorrimer Van Helsing est contacté par les services secrets britanniques dans le cadre d’une enquête sur des messes noires qui implique de hautes personnalités du royaume. Van Helsing en déduit très vite que le Comte Dracula se dissimule derrière cette organisation maléfique. Et il semblerait qu’il projette d’anéantir l’humanité en répandant la Mort Noire. Van Helsing n’hésite pas une seconde. Il se rend dans les bureaux du richissime homme d’affaires D.D. Denham… mais Dracula réussit à le neutraliser… et pire que tout, il a fait kidnapper Jessica, la petite fille du savant. |
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Quelques mots sur |
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Alors que Dracula avait été tué par le professeur Lorrimer Van Helsing deux ans auparavant (1), il revient plus fringant et plus diabolique que jamais dans ce nouvel opus de la Hammer auquel il ne survivra pas plus qu’à son habitude et passera de vie à trépas en s’emberlificotant dans un buisson d’aubépines(2). A la différence du précédent volet de la saga, le scénario ne manque pas d’originalité et le spectateur assidu découvre un métrage qui, par certains aspects, s’apparente à la série anglaise « Chapeau melon et bottes de cuir ». Malheureusement, les couleurs de la Hammer, qui ont perdu de leur éclat, sont passées de mode. L’horrifique louche maintenant pour le noir et blanc de « La nuit des morts-vivants » (3). Le diabolique théâtralisé ne fait plus frémir, seuls les êtres errants sans but hérissent de peur les poils. Les monstres ne sont plus messianiques, ils n’obéissent plus à une volonté immanente ou ne fomentent plus de funeste projet. Ils sont des êtres sans conscience, sans raison, ils sont le « ça » bestial. Et la Hammer a beau parsemer son métrage de quelques fulgurances de nus teintées de sadisme soft (Images 1-2-5) ou s’échiner à construire des scènes où une horde de vampires féminins attaque une malheureuse égarée dans les sous-sols d’une luxueuse demeure (Image 3), siège d’une secte satanique, rien ni fait, l’heure de l’enfant du diable a sonné depuis cinq ans (4). 1- « Dracula 73 » 2- La couronne d’épines du Christ était en aubépine 3- Film de George A. Romero (1968). 4- « Rosemary's Baby » Roman Polanski (1968) |
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