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| Christopher Lee : Comte Dracula ||| Rupert Davies : Monseigneur Ernest Muller ||| Veronica Carlson : Maria Muller ||| Barry Andrews : Paul ||| Barbara Ewing : Zena ||| Ewan Hooper : Prêtre ||| Michael Ripper : Max ||| John D. Collins : L'Étudiant ||| George A. Cooper : L'Aubergiste |
37 lectures |
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Dracula et les femmes |
 Retour à Dracula |
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Dracula et les femmes |
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| Un garçon découvre dans le clocher de l’église de son village de l’Europe centrale le corps exsangue d’une jeune femme pendue par les pieds à la cloche… Plusieurs années plus tard, Monseigneur Muller, en visite de routine décide d'exorciser le château du vampire, accompagné en cela par le prêtre du bourg. Mais alors que Monseigneur Muller bloque la porte de la demeure du Comte Dracula, le prêtre fait une chute de plusieurs mètres. Le flot de sang qui s’échappe de son front atteint les lèvres de Dracula, emprisonné dans la glace du torrent. Et le vampire revient à la vie… Lorsque Dracula constate qu’un crucifix lui interdit l’entrée de son château, il décide immédiatement de laver l’affront : la nièce du prêtre sera sa vengeance... |
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Quelques mots sur |
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| Dans des décors parfaitement maitrisés et une photographie impeccable, les studios Hammer Films livrent au public leur nouveau Dracula (1). Tissée autour d’une intrigue des plus succinctes, l’action maléfique du mutique vampire trouve ici un allié inattendu en la personne d’un prêtre à la foi vacillante (Image 4). Mais le métrage ne sent pas uniquement le soufre anticlérical, il exhale aussi les délicieuses fragrances du sexe à longueur d’images et de scènes, de sous-entendus et de hors champ (2). La belle Zena qui offre sa poitrine aux regards concupiscents des jeunes étudiants fêtards qui fréquentent assidument la taverne où elle sert (image 2), profite de l’état d’ébriété du tendre Paul pour lui arracher un baiser. Seule l’arrivée impromptue de sa fiancée Maria l’empêche de poursuivre plus avant… même si cela ne la dissuade pas de tenter de déshabiller le « malheureux » ! (Image 3) Et la première victime du prince des ténèbres sera cette pulpeuse créature. Quant à sa cible principale, Maria, la nièce de Monseigneur Muller, sa candeur ne dissimule-t-elle pas une réalité tout autre ? A quels jeux se livre-t-elle lorsque, quittant sa chambre par la fenêtre et parcourant les toits, elle rejoint la chambre de son fiancé ? Et quelles distractions lui prodigue-t-elle pour qu’il dessoule quasi instantanément ? Et lorsque Dracula, dans un halo pastel (Image 6), se dresse devant l’angélique Maria, ses traits se déforment, son visage s’illumine (Image 7)… ses désirs endigués la submergent (Image 5)… car si Dracula reste porteur de morts, il est aussi celui qui libère Eros. 1- Pour la troisième fois, Christopher Lee incarne le vampire, après Le Cauchemar de Dracula (1958) et Dracula, prince des ténèbres (1965). 2- Dès la séquence introductive, la charge érotique est posée (Image 1)… et aux yeux d’un adolescent… |
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