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Dracula, prince des ténèbres |
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Dracula, prince des ténèbres |
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Un malheureux concours de circonstances, provoqué en sous-main par le diabolique Klove, contraint deux couples de touristes anglais à séjourner dans le château de feu le comte Dracula. Le sang de l’un de ces hommes servira à ramener du néant Dracula, la femme de celui-ci sera immédiatement vampirisée. Ceci fait, Dracula, éternel insatisfait, jettera son dévolu sur la seconde femme… |
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Quelques mots sur |
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Terence Fisher réalise ici le troisième film de la Hammer consacré à Dracula. Si le deuxième opus se caractérisait, malgré son titre, par la disparition du Comte Dracula au profit du baron Meinster, fervent adepte des pratiques vampiriques, ce troisième volet marque le retour du Comte, mais aussi la disparition du docteur Van Helsing (1) remplacé par un moine érudit et débonnaire (Image 6) (2). Déterminé à situer les nouveaux méfaits de Dracula dans la continuité, le film s’ouvre sur un rappel des faits. Le spectateur revoit la scène sur laquelle se concluait « Le Cauchemar De Dracula » au cours de laquelle Dracula était réduit en cendre par un rayon du soleil. Mais bien plus que d’inscrire ce métrage comme la suite de ce précédent film, ces images posent le défi auquel sont confrontés les scénaristes et de fait, nonobstant les rebondissements anecdotiques, le cœur du scénario. Si Dracula a été réduit en cendre, comment le ressusciter ? La réponse à cette délicate question induit la structure du film, c'est-à-dire sa division en deux parties. La seconde partie étang consacrée à répondre à la non moins, mais bien plus classique question : Puisque Dracula a été ressuscité, comment le tuer ? Deux questions, deux parties, deux rythmes, deux esthétiques. Durant le premier segment, qui voit les deux couples d’Anglais séjourner au château de feu Dracula, le décor est au centre. La caméra explore les couloirs déserts et surchargés de tentures de velours qu’agite un souffle mystérieux, de candélabres dont les flammes des bougies frémissent sous le courant d’air. Elle cadre l’ombre menaçante de Klove jusqu’à son surgissement des ténèbres (Image 1), s’aventure dans les chambres (Image 2) pour y fixer le visage inquiet de Helen ou y saisir les sourires inconscients des autres touristes. Le suspense s’installe, l’angoisse monte, car le spectateur sait qu’un peu plus tôt, un peu plus tard, Dracula jaillira du néant. La rupture est brutale. Un coup de poignard dans le dos ; l’homme est pendu par les pieds au-dessus du sarcophage où sont rependues les cendres du Comte. Le gore suggéré s’installe. Un coup de lame dans son cou ; son sang s’égoutte sur les cendres (Image 3). La résurrection se produit, Dracula est là ! (Image 4). La seconde partie du film, consacrée à la lutte pour l’élimination de Dracule, adopte un rythme rapide que ponctuent de nombreuses bagarres (Image 5) et un décor, celui du couvent, dépouillé. L’imagerie s’organise autour des brèves et mutiques apparitions du Comte et avant tout sur la charge érotique de qui se dégage de la nouvelle Helen devenue, de par la volonté de Dracula, une vampire. Une vampire qui se débat avec violence lorsque les moines, figure prégnante de l’inquisition, la mettent à mort telle une simple sorcière (Images 7-8). 1- Cette année-là, Peter Cushing tournait dans « L'Île de la terreur » et « Les Daleks envahissent la Terre » 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_Lambert_(acteur_britannique) |
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