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Peter Cushing : docteur Van Helsing ||| Yvonne Monlaur : Marianne Danielle ||| David Peel : baron Meinster ||| Martita Hunt : baronne Meinster ||| Freda Jackson : Greta ||| Fred Johnson : le curé ||| Miles Malleson : docteur Tabler ||| Henry Oscar : monsieur Lang ||| Mona Washbourne : madame Lang ||| Andrée Melly : Gina ||| Victor Brooks : Hans ||| Marie Devereux : la paysanne vampire ||| Michael Ripper : le cocher |
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Les Maîtresses de Dracula |
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Les Maîtresses de Dracula |
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Marianne Danielle, une jeune institutrice en route pour occuper un emploi dans un pensionnat pour jeunes filles, est abandonnée par son cocher dans un village de Transylvanie, alors qu’elle dine dans une auberge. La baronne Meinster lui offre l’hospitalité pour la nuit… Dans son château la baronne retient, solidement enchainée, son fils unique qu’elle dit gravement malade. La jeune institutrice, déjouant la surveillance de la servante Greta découvre le malheureux et le délivre. Mal lui en a pris : l’homme a hérité des mœurs de Dracula ! Et les forfaits du monstre n’épargneront personne, pas même sa mère ! Par bonheur, la chance sourit à Marianne sous les traits du docteur Van Helsing... |
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Quelques mots sur |
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Encouragé par les succès de « Frankenstein s’est échappé » (1957) et du « Cauchemar de Dracula » (1958), La Hammer décide d’exploiter une nouvelle fois le filon de l’horrifique et de confier la direction des operation à son maitre en la matiere, Terence Fisher. Mais pour ce nouveau métrage point de Dracula, place à l’un de ses adeptes, le baron Meinster. Et cette substitution n’est pas sans conséquence quant au fond et donc à la forme. Le mal n’est plus un épiphénomène, circonscrit, réduit à un seul monstre, il devient un phénomène contagieux (Image 7) qui ne survit que grâce au concours d’adeptes consentants et dévoués. La pandémie, qui a fait sa première victime dans un village isolé d’Europe centrale, s’abat maintenant sur un pensionnat de jeunes filles. Elle doit être contenue puis éradiquée : le docteur Van Helsing, spécialiste en vampirologie, est l’homme de la situation ; pieu, ail, eau bénite et crucifix seront les instruments de ses prescriptions (Image 4). Maladie contagieuse, le virus du mal se diagnostique avec difficultés. Un minois souriant peut dissimuler une jalousie tenace, propice à ce que le germe s’épanouisse (Image 6) ; un visage revêche (Image 1), des attitudes distantes et hautaines peuvent ne résulter que de la souffrance d’un amour maternel que seule la mort apaisera (Image 5). A l’inverse, un aspect sympathique, doux et séduisant (Image 3) risque de dissimuler le mal absolu, le mal qui se tapit, prêt à bondir sur sa proie (Image 8). Et au milieu de cet imbroglio de faux-semblants, chacun avance à tâtons, aveuglé par sa naïveté amoureuse (Image 2). |
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