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Albert Préjean : Le commissaire Maigret ||| Santa Relli : Cécile ||| Germaine Kerjean : Madame Boynet ||| Luce Fabiole : Madame Petitot, la concierge ||| Liliane Maigné : Nouchi ||| Gabriello : Lucas ||| Jean Brochard : Dandurand ||| Yves Deniaud : Machepied ||| Marcel Carpentier : Dr. Pierre ||| Marcel André : Le directeur de la P.J. ||| Charles Blavette : Monfils ||| André Reybaz : Gérard Pardon ||| Henry Bonvallet : Le juge d'instruction ||| Geneviève Morel : Une amie de Madame Petitot ||| Julienne Paroli : La femme de ménage ||| Maurice Salabert : Un inspecteur ||| Henri Vilbert : Un inspecteur ||| Marcel Raine : Un complice de Dandurand ||| Charlotte Ecard : L'amie de la concierge ||| Eugène Frouhins : Le serrurier ||| Gustave Gallet : Le médecin ||| Georges Gosset ||| Marcel Melrac ||| Charles Camus ||| Marius David |
291 lectures |
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Cécile est morte |
Retour à Jules Maigret |
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Cécile est morte |
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Une jeune fille nommée Cécile Pardon vient régulièrement à la PJ avec toujours la même histoire : toutes les nuits, un inconnu entrerait dans l'appartement qu'elle occupe avec sa vieille tante, madame Boynet. Le commissaire Maigret ne prête guère attention à ce qu'il prend pour des divagations. Mais un jour, alors qu'il enquête sur crime particulièrement sordide, la décapitation d'une femme, Maigret apprend avec stupeur qu'il s'agit de Gilberte Pardon, la sœur de Cécile. Quelque temps plus tard, Cécile est assassinée… dans un placard à balais du quai des Orfèvres! |
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Quelques mots sur |
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1943. Maigret est de retour pour la deuxième fois (1), sous les traits d’Albert Préjean (Image 5), en compagnie de son fidèle adjoint Lucas, personnifié, une fois encore, par André Gabriello (Image 8) qui ne se défait pas de la balourdise et du débit nerveux et embrouillé de son phrasé. Certes, pour cette enquête rapidement expédiée (2), Maigret papillonne légèrement moins que l’année précédente, mais il se tient toujours à distance du personnage des romans. Alors peut-être convient-il d’oublier le Maigret imposant, large d’épaules et taiseux pour apprécier le métrage de Maurice Tourneur(3). Loin du commissaire qui hume l’atmosphère et tente de percer les personnalités de chacun des protagonistes d’une affaire, ce Maigret-là semble confier l’enquête aux hasards. Pour autant, mais en prenant soin de gommer toutes les réminiscences livresques, ce film, en s’attachant à dresser des portraits cocasses et pittoresques (4), ne manque pas de qualités (5) et mérite que le spectateur s’y attarde. 1- Ce film est produit par La Continental-Films, société de production cinématographique française financée par des capitaux allemands. Créée en 1940 par Joseph Goebbels et dirigée par Alfred Greven, elle produit une trentaine de longs-métrages entre 1941 et 1944 (dont certains comme La Main du diable et Le Corbeau sont devenus des classiques français) avant de disparaître à la Libération. (Wikipédia) 2- Dès les premières minutes, le spectateur devine qui sera l’assassin (Image 7). Autant dire que le mystère ne constitue pas le moteur du scénario. 3- Il s’agirait de son avant dernier film. 4- Celui de la tante de Cécile ; celui de la concierge, du dentiste… 5- En particulier de la photographie. |
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