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Henri Vidal : Francis Coplan, agent du Deuxième Bureau ||| Jacques Dacqmine : Hans Walder ||| Lino Ventura : Bérès ||| Barbara Laage : Hiedi Effen, la collaboratrice de Francis ||| Louis Arbessier : le Colonel ||| Raoul Billerey : Fondane ||| Corrado Guarducci : le docteur Serutti ||| Henri Guégan : Herst, un homme de main ||| Jess Hahn : Kalpannen ||| Germain Lanciers : Karl ||| Francis Leritz : Gregory ||| Jacques Mancier : l'ingénieur ||| Nicole Maurey : Diana Rossi ||| Margaret Rung : Sylvia ||| Sylvain Lévignac : Henryk ||| André Weber : Fredy Flüger, le photographe ||| Harald Wolff : Lindbaum ||| André Dalibert : un homme du colonel ||| Jacqueline Caurat : la secrétaire du colonel |
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Action immédiate |
Retour à Francis Coplan |
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Action immédiate |
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Une organisation de type mafieux a dérobé des plans ultrasecrets ainsi que l’échantillon d’un alliage aux pouvoirs de pénétration jamais égalés. Cette organisation, que dirige un certain Lindbaum, projette de vendre le fruit de son vol au plus offrant… Le Deuxième Bureau expédie à Genève l’un de ses agents, le redoutable Francis Coplan, afin qu’il récupère le tout et qu’il démantèle l’organisation. Francis Coplan mènera à bien sa mission qui, par ailleurs, ne manquera pas de charmes |
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Quelques mots sur |
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Cinq ans avant qu’Ursula Andress ne sorte des eaux et n’envoute la planète entière, Francis Coplan, agent secret français du SDECE, inventé par le duo d’auteurs belges Jean Libert et Gaston Vandenpanhuyse (1) , s’envolait pour Genève sous la direction de Maurice Labro (2). A l’occasion de sa première apparition sur grand écran, Francis Coplan (3) ne combat pas la menace venue de l’Est (4), mais une vague organisation mafieuse, certes aux méthodes expéditives, mais très aléatoires et fort rudimentaires. Malgré un budget qui d’évidence ne peut prétendre rivaliser avec celui qui sera alloué au « Docteur No », de sinistre réputation, le réalisateur réussit à monter un petit film rythmé et léger dont l’humour n’est pas absent. Il soigne particulièrement les scènes nocturnes, instillant ainsi des notes inquiétantes à l’intrigue. Certes, ses personnages n’évoluent pas sous le sceau d’un modernisme d’avant-garde (5), mais il n’en réussit pas moins à dresser un portrait convaincant de la femme fatale, figure incontournable de ce cinéma de genre. Pour le spectateur d’aujourd’hui, qui n’a pas été bercé par les exploits de Francis Coplan, FX-18 , et qui est enclin à penser que le B&N résulte d’un mauvais réglage de l’image, ce film paraitra dénué d’intérêt, tant en sont absentes les courses poursuites, style bumper car, les mitraillages, les explosions et autre scène sexy, mais pour autant force est de constater qu’il ne se pare pas des oripeaux du ridicule comme un « OSS 117 Se Déchaîne », qui ne verra pourtant le jour que six ans plus tard. 1- Connus sous le pseudonyme de Paul Kenny, ils signent, à partir de 1953, plus de deux cent trente romans d'espionnage édités aux éditions Fleuve Noir. 2- On lui doit, entre autres, « Le Gorille a mordu l'archevêque » (1962), « Casse-tête chinois pour le judoka » (1967) et « Coplan prend des risques » (1964) 3- « Action immédiate » Fleuve noir no 69, 1955 4- Peut-être à cause de l’importance du PCF dans ces décennies. 5- Modernisme qui constituera l’un des éléments originaux de 007 |
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