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Woody Allen >> Ray Winkler ||| Tracey Ullman >>Francis 'Frenchy' Fox Winkler ||| Michael Rapaport >>Denny ||| Tony Darrow >>Tommy ||| Jon Lovitz >>Benny ||| Elaine May >>May ||| Elaine Stritch >>Chi Chi Potter ||| Hugh Grant >>David ||| George Grizzard >>George Blint ||| Brian McConnachie >>Paul Milton ||| Kristine Nielsen >>Emily Bailey ||| Larry Pine >>Charles Bailey ||| Julie Lund >>Linda Rhinelander |
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Escrocs mais pas trop |
Retour à Woody Allen |
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Escrocs mais pas trop |
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En sortant de prison, Ray Winkler dit le « cerveau » monte un nouveau casse. Entouré d’une bande de minables, il décide de creuser un tunnel jusqu’à la salle des coffres d’une banque. Le tunnel part d’un petit magasin que tient sa femme et où elle vend des cookies. Le plan de Ray foire mais sa femme Frenchy fait fortune dans la vente des cookies… Riche Frenchy décide de s’acheter la culture et fait appel à David, un esthète, qui lui donne des leçons de vie... |
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Quelques mots sur |
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Probablement inspiré du film Mario Monicelli, « Le Pigeon » (1958), avec V.Gassman et Mastroianni (1), à moins que ce ne soit de « Faites sauter la banque » (2), « Escrocs mais pas trop » est en fait un film en deux parties clairement distinctes, tant d’un point de vue esthétique que narratif La première partie conte l’histoire d’un petit bandit maladroit et rêveur qui élabore un plan farfelu afin de cabrioler une banque. Il s’entoure d’une équipe aussi inexpérimentée que lui et charge sa femme de leur servir de couverture en vendant des cookies. Durant toute cette phase, Woody Allen renoue avec la veine burlesque qui charpentait ses premiers films. Il suffit pour s’en convaincre de revoir la scène de la cave, où les cambrioleurs percent accidentellement une canalisation d’eau. La seconde période du film nous narre l’histoire d’un couple de nouveaux riches qui évolue dans les hautes sphères de la bourgeoisie. Et pendant que l’épouse s’escrime à acquérir la culture afin de s’installer dans ce nouveau monde, le mari n’aspire qu’à retrouver les plaisirs simples de sa vie antérieur. Deux films en un (3), deux esthétiques. D’un coté la ville, ses rues, ses magasins et ses foules, de l’autre ses appartements luxueux, ses musées, ses hôtels, ses galeries d’art et ses réceptions guindées. D’un côté l’espace, de l’autre les lieux clos. Ray Winkler (Woody Allen) étouffe littéralement dans cet univers géographiquement limité. Et ses moments de bonheur sont ses escapades dans les rues, dans la ville. Finalement s’il est un escroc ce n’est pas tant pour l’argent mais pour le sentiment de liberté. A l’inverse Frenchy (Tracey Ullman) ne rêve que de s’éloigner de la rue et des espaces urbains pour s’enfoncer dans la richesse. Mais peut-être n’a-t-elle jamais connu cet univers urbain, claquemurée qu’elle était dans sa cuisine à cuire des cookies 1- Une bande de petits délinquants perce un mur espérant atteindre un coffre… Hélas, ils ont mal calculé le coup et débouchent dans une cuisine 2- Film réalisé par Jean Girault (1964) avec Louis de Funès, Jean-Pierre Marielle ...Victor Garnier, un petit commerçant en articles de chasse et pêche décide de se venger d'André Durand-Mareuil, un banquier véreux qui l'a dupé et dont l'établissement fait face à son magasin. Il entraîne alors toute sa famille (sa femme et ses trois enfants) dans le creusement d'un tunnel qui doit aboutir à la salle des coffres de l'agence bancaire. 3- Deux films en un, au point que la distribution en est pour ainsi dire différente. Bon nombre d’acteurs de la première partie sont quasiment absents dans la seconde, alors que d’autres y apparaissent. Hugh Grant est le cas le plus criant. |
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