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Woody Allen >>CW Briggs ||| Dan Aykroyd >>Chris Magruder ||| Elizabeth Berkley >>Jill ||| Helen Hunt >> Betty Ann "Fitz" Fitzgerald ||| Brian Markinson >>Al ||| Wallace Shawn >>George Bond ||| David Ogden Stiers >>Voltan ||| Charlize Theron >>Laura Kensington |
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Le Sortilége du scorpion de Jade |
Retour à Woody Allen |
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Le Sortilége du scorpion de Jade |
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Les assurances North Coast ont décidé de moderniser leurs méthodes de travail. Exit l’enquêteur vedette de la compagnie, place à la très moderne Betty Ann Fitzgerald… Autant dire que les tensions sont à leur comble. Afin de les apaiser le grand patron invite les deux sbires à une soirée d’anniversaire. Là, un magicien hypnotise l’ancien et la moderne à l’aide d’un scorpion de Jade. Et les ennuis ne font que commencer… Sous hypnose ils vont commettre plusieurs vols de bijoux |
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Quelques mots sur |
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L'un des piliers de ce film est l'extraordinaire vivacité des répliques qu'échangent Woody Allen (C.W Briggs) et Helen Hunt (Betty Ann Fitzgerald). Ces deux êtres qui se détestent ne manquent pas une occasion de s'affronter et de se provoquer verbalement : "Votre sang est bien trop froid pour qu'un microbe y survive." "J'ai rêvé que vous et moi, nous finissions par être ensemble. -Bizarre, je ne vous ai pas entendue hurler." "Dommage qu'on se déteste, on aurait pu avoir une grande famille." Ils se haïssent dans la vie consciente, mais dans la vie consciente seulement, car leur inconscient dit tout le contraire et lorsqu'ils sont sous hypnose, il ne manque pas de se déclarer leur amour. Le conscient et l'inconscient s'opposent, ce que l'un dit l'autre le dément. Ici le cinéaste n'a pas recours à la psychanalyse pour le mettre à jour, mais à la magie… faut-il y voir comme un jugement sur l'une où sur l'autre ? Pour le reste, ce film est un vibrant hommage au cinéma de genre, au cinéma noir, celui qui a accompagné l'enfance de Woody Allen. On retrouve la silhouette de Bogard sous l'imperméable trop grand de CW Briggs et la chevelure Barbara Stanwyck dans « Assurance sur la mort ». Et comment ne pas penser à la Lauren Bacall du « Grand Sommeil » en voyant évoluer le personnage de Charlize Theron (Laura Kensington) ? Jusqu'au personnage de Woody Allen qui rappelle, comme un clin d'œil, les chefs d'œuvres de Billy Wilder, tant « La Garçonnière », qu' « Assurance sur la mort », ne serait-ce que parce que dans ces deux cas le personnage est l'employé d'une compagnie d'assurance... |
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